Précarité à l’ONECI : d’anciens agents sollicitent le soutien d’Alassane Ouattara

Lettre ouverte à Son Excellence Alassane Ouattara, un appel au secours des 583 anciens employés de l’ONECI.

Votre Excellence,
Dans un pays où la justice sociale et l’équité doivent guider l’action publique, il est des situations qui interpellent nos consciences collectives. Aujourd’hui, 583 anciens employés de l’Office National de l’État Civil et de l’Identification (ONECI), ex-Projet Sécurité, sollicitent humblement votre intervention pour résoudre un litige qui perdure depuis plus de deux décennies.
Recrutés dès 1991 pour œuvrer à l’identification des citoyens et à la délivrance des cartes nationales d’identité et de séjour, nous avons servi notre nation avec loyauté et abnégation. Cependant, en 2001, un licenciement que nous qualifions d’abusif a brutalement mis fin à nos carrières. Nos remplacements par d’autres agents ivoiriens nous ont plongés dans une lutte incessante pour la reconnaissance de nos droits.

Un espoir suscité, mais jamais concrétisé

En 2015, lors de votre visite dans la région de la Mé, vous aviez personnellement ordonné à l’Inspection Générale d’État (IGE) de se pencher sur notre cas. Sous la direction de M. Niamien N’goran, plusieurs rencontres ont eu lieu entre les représentants des travailleurs, l’ONI, et l’IGE. Un rapport fut établi et transmis à la Présidence, recommandant notre dédommagement. Pourtant, malgré ces efforts, aucune solution concrète n’a vu le jour depuis cette date.
Nous, anciens employés, approchons désormais de l’âge de la retraite. Privés de nos droits, nous sommes confrontés à une insécurité financière alarmante, incapable de garantir un avenir serein à nos familles. Ce silence prolongé autour de notre situation est un affront à la justice sociale que vous avez toujours défendue.

Nos demandes

L’accès au rapport établi par l’IGE en 2015, afin de comprendre les conclusions des travaux.
Le règlement effectif de nos droits, conformément aux recommandations déjà formulées.
Une solution durable pour rétablir notre dignité et notre sécurité sociale.

Un appel à votre sens de la justice

Votre Excellence, nous croyons fermement en votre volonté de bâtir une Côte d’Ivoire où chaque citoyen se sent respecté et protégé. Votre intervention dans ce dossier serait un signal fort, témoignant de votre engagement envers ceux qui ont servi la nation.

Nous restons disponibles pour toute rencontre ou présentation des preuves nécessaires.
Que cette lettre ouverte soit un cri de détresse, mais aussi un appel à l’espoir, celui d’être entendus par le Président que nous respectons et admirons pour son engagement envers la justice et l’équité.

 

Avec nos salutations les plus respectueuses,
Amari Sié Marcel
Président du collectif des anciens employés de l’ONECI


 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *