Élections ivoiriennes : la Cour africaine tranche contre Gbagbo et Soro

Élections ivoiriennes : la Cour africaine tranche contre Gbagbo et Soro

Écartés de la course à la présidentielle en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro ont vu leurs recours rejetés ce jeudi 26 juin 2025 par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Les deux figures de l’opposition dénonçaient des violations de leurs droits, mais la juridiction panafricaine a jugé leurs demandes infondées ou irrecevables.

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), basée à Arusha, en Tanzanie, a tranché : ni Laurent Gbagbo ni Guillaume Soro ne pourront participer à l’élection présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire. Dans deux arrêts distincts rendus publics ce jeudi 26 juin, la juridiction continentale a rejeté les recours déposés depuis 2020 par les deux anciens dirigeants ivoiriens.

L’ex-président Laurent Gbagbo estimait que son droit de participer librement à la vie publique avait été bafoué et dénonçait un traitement inégalitaire. Mais la Cour a jugé qu’il n’avait pas apporté la preuve de ses allégations et a conclu que l’État ivoirien n’avait pas violé ses droits fondamentaux. Condamné à vingt ans de prison en 2018 pour le braquage présumé de l’agence d’Abidjan de la BCEAO, l’ancien chef d’État reste radié des listes électorales, malgré son acquittement à la Cour pénale internationale.

Dans le cas de Guillaume Soro, ex-Premier ministre aujourd’hui en exil, la CADHP a tout simplement déclaré sa requête irrecevable, soulignant que l’opposant n’avait pas épuisé les recours internes avant de saisir la Cour. Soro, condamné à perpétuité en 2020 pour atteinte à la sûreté de l’État, reste également exclu du jeu électoral ivoirien.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *