Treichville / Achoura 2025 : la pratique de la justice et la liberté au menu de la célébration

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A l’instar des autres communautés du monde entier, les Chiites de Côte d’Ivoire ont commémoré Achoura, la mort de l’Imam Hussein, édition 2025. A cette occasion, les fidèles ont été exhortés à pratiquer la justice et la liberté, tout au long de leur vie. Ce moment de recueillement et de prières a eu lieu au Canal au Bois de Treichville.


La cérémonie est une initiative du Conseil supérieur Ahloul Bayt de Côte d’Ivoire (Cosabci). Elle était centrée sur le thème, ´´Achoura, symbole de l’union des peuples autour de la justice et de la liberté´´.
Le dimanche 6 juillet 2025, le conférencier, Dr Belem Ismaël, était en face d’une foule immense, composée de fidèles issus des différentes communes d’Abidjan. Il a fait comprendre qu’il est du devoir de tous d’aider à faire régner la justice et la liberté dans le monde. Dans la mesure où l’humanité « ne peut, en aucun cas, subsister sans » ces valeurs à prôner.


L’orateur a encouragé l’ensemble des fidèles à suivre l’exemple de l’Imam martyr. « Dieu même a créé le monde avec la justice. L’imam Al-Hussein, lorsqu’il a vu l’injustice, il l’a combattue, pour que les gens puissent vivre convenablement. Et c’est un message pour nous dire que nous, également, nous devons nous lever, pour chercher cet équilibre », a sensibilisé le conférencier.


Le président du Conseil supérieur Ahloul Bayt de Côte d’Ivoire (Cosabci), Cheick Amara Sangaré, heureux de cet enseignement, a rappelé le sens de la célébration. « Chaque année, nous commémorons ce martyr, pour nous souvenir de ce que lui et les siens ont fait pour la communauté musulmane et le monde entier. L’Imam Hussein et sa famille ont donné leur vie, pour que l’humanité soit stable, dans l’équité et la justice. Donc c’est un moment de recueillement, de prières, de souvenir douloureux pour nous, afin que nous puissions faire notre propre mea culpa », s’est exprimé le Guide.

Il a accentué qu’il s’agit d’un moment pour eux d’inculquer ces valeurs aux enfants, à la jeunesse. De cette façon, a-t-il poursuivi, ils pourront suivre les traces du martyrisé, en observant les bonnes mœurs, enseignées par le prophète. « C’est ensemble que nous pouvons sauver des vies et faire la promotion de la vie », a ponctué Cheick Sangaré.


Par le passé, la commémoration d’Achoura rimait avec l’auto-flagellation. Un acte par lequel les fidèles manifestaient leur adhésion à la cause du martyr. Mais en Côte d’Ivoire, depuis 1995, il a été convenu que les musulmans, au lieu de s’auto-flageller, à cette occasion, donnent leur sang.

A cet effet, les fidèles ont répondu nombreux à cet acte humanitaire. Cette séance de don de sang s’est déroulée en présence du Directeur général du Centre national de transfusion sanguine (Cnts-Ci), Dr Mamadou Sékongo.

 

AR


 

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