Quatre-vingt-quinze ressortissants libyens ont été arrêtés en Afrique du Sud, soupçonnés d’avoir suivi une formation dans un camp militaire clandestin, selon la police citée par la BBC.
Selon les informations, les individus ont été arrêtés après que les forces de police ont effectué une descente dans une ferme près de White River, une petite ville de la province septentrionale de Mpumalanga, vendredi. Ils ont déclaré avoir trouvé des tentes militaires, des armes à feu sous licence et d’autres équipements militaires, rapporte la BBC. Du cannabis et de la cocaïne ont également été trouvés dans le camp, a indiqué la police.
Les policiers ont mené le raid après avoir reçu des renseignements mercredi. Selon la porte-parole de la police nationale d’Afrique du sud, Athlenda Mathe, les Libyens se seraient « faussement présentés » dans leurs demandes de visa en affirmant qu’ils suivraient une formation pour devenir agents de sécurité.
Le camp en question était initialement enregistré comme site de formation à la sécurité, a indiqué la police, mais il semble avoir été converti. « Nous prenons très au sérieux toute menace à la sécurité et à la stabilité de notre province et de notre pays », a déclaré le commissaire de police Zeph Mkhwanazi, cité dans un communiqué de la police. Toutefois, la même déclaration a assuré au public qu’il n’y avait « aucune menace immédiate pour la sécurité de la communauté ».
Les 95 ressortissants libyens ont été placés en détention et sont interrogés par les autorités compétentes. La police n’a pas précisé de qui les détenus auraient reçu une formation militaire.