Bouaké : le COM-B initie une journée de réflexion sur la réinsertion socioprofessionnelle des mineurs
Le Centre d’observation des mineurs de Bouaké (Com-B) a initié une journée de réflexion, dans la matinée du mercredi 26 juin 2024. Le but de la rencontre était de plancher sur la réinsertion socioprofessionnelle des mineurs de la ville. La réunion s’est tenue dans les locaux de ladite structure, autour du thème, « Mineur Infracteur et Inclusion Scolaire« .
La responsable du Com-B, Léa Koissi Kéhi, a confié que depuis 2020, le centre a enregistré 133 élèves. Elle a développé que leur mission consiste à accueillir ces mineurs, les amener à apprendre certaines activités. C’est de cette façon, a-t-elle ajouté, que l’on peut faciliter leur réinsertion et prévenir la récidive.
Léa Koissi a saisi cette occasion pour relever les difficultés auxquelles est confronté le centre. «
Notre action auprès du tribunal est d’œuvrer pour le retour de ces enfants. Mais leur retour dans le cursus scolaire n’est pas systématique. Il faut d’abord faire des démarches, avant que ces enfants ne reviennent à l’école. Nous avons des enfants ici qui ont passé plus d’un an, voire deux ans. Leur place n’est plus à l’école. Mais il faut œuvrer pour qu’on puisse leur accorder une seconde chance, un report de rentrée », a-t-elle relaté. .
Le Juge des enfants près le tribunal de Première Instance de Bouaké, Irié Adama Doumbia, a signifié que l’enfant est jugé en fonction de la nature des infractions. Il a dit qu’il est tout à fait possible de garder provisoirement le mineur, avant de le remettre à ses parents, lorsqu’il a commis une infraction mineure. Précisant que l’enfant infracteur est une personne qui n’a pas encore atteint 18 ans.
En marge de cette cérémonie, l’Ong Lexik a officiellement remis une bibliothèque au Centre d’observation des mineurs de Bouaké (Com-B).
Rachelle Coulibaly (Correspondant de NDC région de Gbêkè)
