La cherté de la vie préoccupe de plus en plus des acteurs de la société civile et des hommes politiques. Dans le souci d’aider à juguler ce phénomène, le président de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (Fenacci) a appelé à réduire la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) sur les produits.
Il a fait cette exhortation lors d’un panel organisé par le mouvement citoyen Génération gagnante. C’était le samedi 06 juillet 2024, à l’hôtel Tiama au plateau .
Le président de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (Fenacci), Farikou Soumahoro, s’est voulu clair sur la question. Il a avancé que les produits devant bénéficier de ces mesures atténuantes sont les denrées alimentaires. Il est question spécialement du riz, du sucre, du lait. Ces dispositions, a-t-il argumenté, permettront de ne pas étouffer les commerçants. Mais surtout de donner l’occasion aux consommateurs d’avoir de justes prix.
A cet effet, Farikou Soumahoro a exhorté le Gouvernement à mettre fin aux agissements véreux de certaines organisations et entreprises. Celles-ci s’étant érigées en de véritables cartels, imposant leurs lois dans divers secteurs d’activités. Il a également souhaité une révision de la fiscalité, pour une meilleure imposition, en adéquation avec les réalités du terrain commercial.
Il a encouragé la Brigade de contrôle rapide (Bcr) à davantage d’efforts, dans les espaces marchands. Cela, a enchaîné le panéliste, pour veiller à l’application des mesures prises par le Gouvernement, au sujet du respect des prix de certains produits.
Le président de la Fenacci a incité les acteurs à s’approprier de nouveaux modes de production et de commercialisation. Il les a conseillés principalement la culture hors sol et la production contre-saisonnière. Sans oublier la formation des coopératives, afin de réduire les coûts d’achat, donc d’augmenter leurs revenus.
Le vice-président de Génération gagnante en charge de la diaspora, Modeste Sangaré Bangaly, est intervenu sur le sujet. Il a fait savoir que le problème est certes mondial. Toutefois, a-t-il souligné, la Côte d’Ivoire doit y trouver une solution, en cassant les monopoles.
Selon lui, les prérogatives sont des facteurs qui pèsent sur les consommateurs. Avant d’inviter ces prospects à mettre en place des structures puissantes, en vue de mieux défendre leur cause.
[Son Excellence]