Côte d’Ivoire : 25 journalistes formés aux techniques de prévention des atrocités de masse

Des journalistes, au nombre de 25, ont été formés aux techniques de prévention des atrocités de masse. La session a été initiée par la Coordination africaine des droits de l’homme pour les armées (Cadha). C’était le Mardi 05 mars 2024 à la Maison de la presse sise à Abidjan Plateau.

Les bénéficiaires de ce cadre pratique étaient les professionnels de la presse écrite, des médias en ligne, des radios communautaires et les blogueurs.

Cet atelier de renforcement des capacités de ces acteurs de médias est réalisé en partenariat avec l’Action mondiale contre les atrocités de masse (Gaamac). Il vise à fournir aux professionnels des médias des outils nécessaires, pour identifier et contrer les discours de haine. Sans oublier les fausses informations (fake news) et les rumeurs susceptibles d’alimenter les atrocités de masse.

C’est le cas notamment en période de guerres, génocides et autres violations graves des droits de l’homme.

Le coordinateur général de la Cadha, Bakari Diaby, a appelé les journalistes et les blogueurs à jouer un rôle de pacification, à travers leurs écrits. « Vous devez éviter de diffuser les discours de haine, afin de préserver la paix et de prévenir les atrocités de masse », a-t-il exhorté.

Le coordinateur de la Cadha, un officier des forces de l’ordre à la retraite, Nanourou Berté, a incité les acteurs de médias à protéger les enfants, dans leurs reportages. « Les enfants sont souvent manipulés à tort. Ils ne sont que des victimes », a-t-il rappelé.

La mission essentielle de la Cadha est d’oeuvrer au renforcement des compétences des Forces de défense et de sécurité, en matière de droits de l’homme et en droit humanitaire.

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