Le Chef d’État , Alassane Ouattara, a signé un décret accordant la grâce présidentielle à 2400 détenus de droit commun, tout en maintenant une fermeté sans concession sur des dossiers politiques épineux comme celui de Laurent Gbagbo. Cette annonce a été faite lors de son discours du 64e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Dans son discours, il a déclaré : « Conformément à l’article 66 de la Constitution, j’ai signé un décret accordant la grâce présidentielle à environ 2400 détenus condamnés pour des infractions mineures. » Cette initiative concerne un grand nombre de prisonniers et illustre la volonté du gouvernement de faire de cette commémoration un symbole de pardon.
Cependant, le discours n’a pas évoqué d’amnistie pour Laurent Gbagbo ou d’autres personnalités politiques majeures impliquées dans la crise post-électorale de 2010-2011, une omission significative dans un contexte où la réconciliation nationale demeure un enjeu délicat .
En outre, le président ivoirien a clairement précisé que la grâce présidentielle s’applique uniquement aux « infractions mineures », excluant les personnes condamnées pour crimes graves ou délits politiques majeurs, et réaffirmant ainsi une position ferme à l’égard de certains opposants politiques.
[Son Excellence]