Le Centre international de formation humanitaire (Cifh) fait du perfectionnement des citoyens une préoccupation majeure. Du jeudi 28 au samedi 30 septembre 2023, il a initié une session de formation d’acteurs locaux et internationaux sur la rédaction administrative. La session a eu pour cadre le siège du cabinet sis à Abidjan, Cocody Angré Château.
L’essentiel de ces trois jours de formation a porté sur les techniques de rédaction d’un rapport, du compte-rendu, du procès-verbal et de la note de service. L’accent a été mis sur leurs caractéristiques propres, leur contenu, leur structuration. Six auditeurs étaient les bénéficiaires de cette formation. Il s’est agi d’un du Burkina Faso et d’une auditrice de la Mauritanie, en ligne. Les autres sont des membres du personnel du Cifh, en présentiel.
Les enseignements ont été assurés par deux spécialistes. Il s’agit du consultant formateur en ressources humaines, Raphaël Ahogny. Il avait à ses côtés Roland Koffi. « Tous ces éléments sont des supports écrits de la communication formelle. Donc il était important pour nous de leur donner les informations nécessaires, afin de leur permettre de les maîtriser. Dans la mesure où c’est à travers ces écrits que le cabinet échange, en interne comme à l’externe », a notifié Raphaël Ahogny.
L’expert s’est dit satisfait de la bonne réaction des participants. « Au terme de la formation, un exercice leur a été donné. Son rendu nous a confortés, quelque chose a été retenue. Et pour nous, c’est une satisfaction », s’est-il réjoui, en présent de son collaborateur.
Le Directeur général du Cifh, Koffi Kouamé Boitenin, a félicité, en visio, les experts du jour pour la qualité des échanges. « C’est l’une des rares fois de voir des formateurs, qui ouvrent des parenthèses, pour des conseils, des orientations », s’est exprimé en ces termes le patron du centre. Il a affiché son engagement à poursuivre cette initiative. Attendu que « la formation est primordiale dans le développement de la carrière d’un individu ».
En effet, « il y a des documents que nous sommes appelés à produire. Il faut qu’ils soient de qualité, pour mener à bien nos actions humanitaires », a fait savoir Boko Valérie. Elle a dit que la formation lui a ouvert « les yeux sur certaines erreurs » qu’elle commettait. Ce qui lui donne l’occasion d’être mieux outillée, « de sorte à pouvoir faire mieux, produire des écrits de qualité. Mais surtout de mieux s’exprimer comme il se doit avec ses collaborateurs, supérieurs hiérarchiques et avec des clients extérieurs au cabinet ».
Elle s’exprimait en présence notamment du doctorant en sociologie de la famille et de l’éducation, Yao Kra, université Félix Houphouët Boigny de Cocody. « Je suis venu prendre part à ces trois jours de formation, pour des raisons majeures. Même si je finis mes études, demain, dans le monde professionnel, je suis appelé à produire des rapports, des comptes-rendus. Donc cette formation va m’aider tant dans le présent que dans le futur. On ne finit jamais d’apprendre », a-t-il manifesté.
Le centre international humanitaire est à sa cinquième session de formation. Ces sessions, qui portent sur divers domaines, sont ouvertes à tous. Avec des modalités flexibles, elles sont sanctionnées soit par une attestation, soit par un certificat, selon le volume d’heures. Ces séances obéissent aux normes internationales.
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