Grand-Bassam : ouverture d’un atelier national d’induction sur l’urgence sanitaire

La ville de Grand-Bassam abrite un atelier national d’induction sur l’urgence sanitaire. La session, ouverte le mardi 29 juillet, prendra fin le vendredi 1er août 2025. Elle est une initiative de l’Institut national d’hygiène publique (Inhp). La formation bénéficie du soutien du Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (Crscm) de la Cedeao. Avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (Oms).
Cet atelier national d’induction de l’Équipe médicale d’urgence (Emu) de Côte d’Ivoire s’inscrit dans une initiative régionale. Il vise à doter la Côte d’Ivoire d’une équipe efficace. Donc apte à intervenir rapidement, en cas de catastrophes, d’épidémies ou autres urgences de santé publique.
Dans une note parvenue à la rédaction le mercredi 30 juillet 2025, il est indiqué que l’objectif principal est d’amener cette équipe à structurer la réponse d’urgence, en intégrant les principes fondamentaux. Avec la logistique, coordination, prévention et le contrôle des infections, l’hygiène et le soutien psychosocial.
La formation prévoit également des simulations pratiques, indispensables, pour tester la réactivité des équipes et identifier les éventuelles failles du dispositif. Le Crscm et l’Oms veulent ainsi établir une Emu nationale opérationnelle, dotée de personnel multidisciplinaire, prêt à intervenir dans l’urgence.
L’ouverture de la cérémonie a été marquée par la présence du Directeur général de la Santé, Pr Mamadou Samba. Il représentait le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba. Le Directeur exécutif du Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (Crscm-Cedeao), Dr Mamadou Diarrassouba, était également au rendez-vous
Lors de son allocution, Pr Mamadou Samba a insisté sur l’importance de ces formations, pour la sécurité sanitaire de la population. Il a accentué que les acquis de l’atelier permettront une gestion fluide des crises. En citant celles liées entre autres au choléra, à la dengue, qui connaissent une recrudescence.
A son tour, Dr Mamadou Diarrassouba a estimé que cette démarche permettra une gestion plus efficiente des crises sanitaires. Cela, en garantissant une réponse rapide et coordonnée, essentielle, pour sauver des vies et limiter les handicaps à long terme. Il a souligné que le but ultime est d’avoir du personnel clinique pluridisciplinaire national et régional, prêt à se déployer en situation d’épidémies et d’urgences majeures de santé publique.
Ce séminaire représente une étape clé, dans la modernisation de la santé publique ivoirienne. Il aidera à faire face aux défis croissants des urgences sanitaires en Afrique de l’Ouest.
AR