Grève dans l’éducation : Mariatou Koné promet d’être « l’avocate » des enseignants auprès du gouvernement

La ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a rencontré le lundi 28 avril 2025 les syndicats de son département ministériel, quelques semaines après une grève ayant perturbé les cours dans plusieurs établissements.
Face à l’inquiétude des syndicats d’enseignants, la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mme Mariatou Koné a promis d’être « leur avocate » auprès du gouvernement.
Le professeur Mariatou Koné a regretté l’attitude de certains syndicalistes qui choisissent la voie de la défiance et de l’agitation sur le terrain, plutôt que la table de négociation, privant les élèves de leur droit d’avoir accès à l’éducation.
« Faites confiance au président de la République et à son gouvernement. Je me suis engagée sur le processus. Je ferai les plaidoyers auprès du gouvernement. », a déclaré Mme Mariatou Koné, en présence des syndicats qui revendiquent une prime d’incitation.
À leur tour, les différents porte-paroles des syndicats du secteur éducation, notamment Alain Kla Charles, Ekoun Kouassi et Paul Gnobo, ont pris l’engagement de rattraper les heures de cours perdues du fait de la grève et de sensibiliser leurs camarades.
Cette énième rencontre, initiée ce lundi 28 avril 2025 par la ministre Mariatou Koné, à la salle de conférence de son cabinet, vise à rassurer à nouveau les syndicats signataires et non signataires du mot d’ordre de grève quant à la volonté du gouvernement de maintenir un environnement scolaire apaisé.
« Le dialogue direct », comme elle aime à le nommer, constitue le meilleur cadre et le meilleur moyen pour la recherche de solutions idoines aux maux qui perturbent l’environnement scolaire, a laissé entendre la ministre de l’Education.
Les différents porte-paroles des syndicats ont exprimé leurs « inquiétudes » liées aux ponctions sur les salaires de leurs camarades. Ils sollicitent l’intervention de la ministre Mariatou Koné, « leur avocate » auprès du gouvernement.
Cette rencontre se tient à quelques semaines des examens à grand tirage. Pour la ministre de l’Education, Mariatou Koné, le droit syndical, bien que reconnu, ne doit pas être un goulot d’étranglement au droit à l’éducation de millions d’enfants.
« Nous nous sommes compris », c’est par ces mots que le principal meneur de la grève, David Bli Blé, avait qualifié le dernier échange, le 8 avril 2025, avec la ministre de tutelle, qui a réussi à les ramener autour de la table de discussion, avec pour conséquence la suspension de la grève.