Henry Njalla Quan II, le 4e vice-président de la Fecafoot dénonce la mauvaise gestion d’Eto’o et demande à l’Etat du Cameroun de sauver le football

Comme vous l’aurez remarqué, j’ai été très vocal et n’hésite pas à m’exprimer sur les réseaux sociaux depuis mon entrée dans l’administration du football. Alors que beaucoup de gens n’ont pas été à l’aise avec mes sorties, ces sorties reflètent mes émotions pures et donnent une indication des réalités entourant le football au Cameroun, qui est sans aucun doute dans sa phase la plus sombre de tous les temps, en contraste frappant avec les espoirs et les aspirations des élections de 11 décembre 2022 apporté.

Comme vous le savez tous, j’étais l’un des acteurs principaux et les plus virulents de cette quête de changement indispensable. A mon plus grand désarroi, le football qui est censé nous unir est plutôt à l’origine de l’une des plus grandes divisions de notre cher Cameroun qui fait face à des conflits socio-politiques sur plusieurs fronts. Comme indiqué précédemment, j’ai été l’une des principales victimes de menaces de mort, de discrimination, de mépris absolu, de traitements inhumains et bien d’autres de la part d’employés, de cadres et d’autres parties prenantes, bien que je sois l’un des vice-présidents de la Fédération camerounaise de football.

J’ai soulevé ces problèmes à de nombreuses reprises auprès du président de la Fédération camerounaise de football qui, à mon plus grand choc et à ma grande consternation, n’a absolument rien fait pour résoudre ces problèmes. J’ai été particulièrement attaqué par la communauté anglophone que je représente au plus haut niveau de la direction du football au Cameroun. En signe de loyauté et de respect envers l’institution que je représente depuis un an et demi, j’ai toujours défendu publiquement les intérêts de la fédération sur ces questions, tout en attirant l’attention du président de la Comité Exécutif de la FECAFOOT dans les coulisses, sur le sort des personnes que je représente ainsi que sur d’autres questions clés touchant notre football. Cela semble cependant être constamment tombé dans l’oreille d’un sourd.

Je respecte énormément le président de la FECAFOOT pour de multiples raisons et cela s’est traduit par mon soutien inconditionnel et inconditionnel à lui lors des élections de 2021. Cependant, le silence inquiétant et les réactions concomitantes du président concernant ces questions très pertinentes, en particulier ma sécurité, m’ont été très difficiles à digérer. En tant que plus jeune vice-président de la FECAFOOT, je devrais recevoir une certaine protection de la part de mes pairs, mais il est très évident que je suis plutôt jeté dans un gouffre bien construit.

Le promoteur sportif interpelle par ailleurs la Fifa et la Caf, afin que ces deux institutions se penchent sur le football camerounais.

NK

Source : Actu Cameroun

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