Korhogo : le préfet et son équipe à pied d’œuvre pour le succès de la Can

Le préfet de la région du Poro, André Assomou Eponon, est le président du comité   local d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2023 (Colocan) à Korhogo. Entouré des membres de son équipe, ils sont à pied d’œuvre, pour le succès de la compétition, concernant le nord de la Côte d’Ivoire.

Dans une note parvenue à la rédaction le mardi 31 octobre 2023, le président du Clocan a appelé ses collaborateurs à la mobilisation. André Eponon a déroulé les actes prioritaires. L’accent a été mis sur la propreté de la ville, faisant « en sorte que Korhogo soit attrayante, agréable ». Au plan culturel, a renchéri le préfet du département de Korhgo, il s’agit d’offrir du tourisme vrai aux visiteurs. 

Le président du comité, à cet effet, a encouragé ses collaborateurs à réserver un accueil chaleureux aux hôtes, comme le souhaite le président de la République, Alassane Ouattara. Ce dernier souhaitant ardemment que cette Can soit la meilleure. 

 

Avec le phénomène djihadiste qui a pignon sur rue dans les pays voisins, il sera question de la qualité et la sécurisation des sites d’hébergement. Il a donc instruit les forces de défense et de sécurité et la direction régionale du tourisme à répertorier tous les réceptifs hôteliers jusqu’aux frontières avec les pays voisins.  Avant d’annoncer des rencontres sectorielles avec les chefs traditionnels, guides religieux, la jeunesse communale.

Il a invité les membres du comité, toutes les forces vives de la région du Poro à une synergie d’actions. Le but étant de gagner le pari de l’organisation du rendez-vous continental du football à Korhogo. 

La Can 2024 débutera dans deux mois, à Abidjan, Bouaké, Yamoussokro, San Pedro et Korhogo. Au niveau de Korhogo, c’est le stade Amadou Gon Coulibaly (Agc) qui accueille la poule E, comprenant la Tunisie, le Mali, la Namibie et l’Afrique du Sud.

Des amoureux du ballon rond provenant surtout des régions du Boukani (Bouna), Gontougo, (Bondoukou), du Tchologo (Ferkessédougou), de la Bagoué (Boundiali), du Kabadougou (Odienné), du Worodougou (Séguéla), du Béré (Mankono) sont attendus. Sans oublier les Maliens, Burkinabés et Guinéens dont les pays sont à quelques jets de pierres de la Côte d’Ivoire.

Yamoussa Silue ( Correspondant NDC région du Poro )

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