La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ne compte pas lâcher prise en ce qui concerne les efforts pour ramener le Niger, le Mali et le Burkina Faso dans le groupe. Selon le président nigérian Bola Tinubu, président en exercice de l’organisation, la CEDEAO continuerait à persuader les dirigeants militaires de ces pays, de ramener leurs nations au bercail.
Lors d’une réunion avec les chefs d’état-major de la CEDEAO vendredi à Abuja, Tinubu a indiqué que « nous avons à cœur de veiller à ce que la sécurité soit renforcée et que le gouvernement constitutionnel soit défendu et promu dans notre région. Ce mandat a été difficile pour moi depuis que trois membres ont indiqué leur départ. Nous allons travailler dur pour les persuader de revenir, quelle que soit la manière. Personne n’est plus intelligent que le groupe de têtes qui se trouve ici. Nous ferons tout pour leur tendre la main et leur donner des raisons de revenir vers nous ».
Le président de la CEDEAO a félicité les chefs de la défense pour leur engagement en faveur de la stabilité régionale et de la protection de la gouvernance constitutionnelle. « La solution au terrorisme et aux autres défis est entre nos mains. Nous devons le faire ensemble. La force en attente de la CEDEAO doit être prête. Nous continuerons d’investir dans ce domaine, ainsi que dans la prospérité économique et les opportunités dans notre région », a déclaré Tinubu.
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Dans son discours, le général Christopher Musa, président en exercice de la CEDEAO et chef d’état-major de la défense, a informé le président que les chefs de la défense avaient convenu que les défis dans la région, tels que l’insurrection et les changements anticonstitutionnels de gouvernement, devaient être traités collectivement.
Selon lui, les discussions lors de la réunion ont également porté sur le renforcement des capacités de la composante militaire de la CEDEAO, y compris la force en attente proposée. Il a annoncé qu’une décision avait été prise de déployer 1 200 soldats en Sierra Leone, les pays s’étant engagés à soutenir cet effort.
« Nous savons que les ministres des Finances de la CEDEAO se réuniront pour discuter de la question du financement, qui est un autre aspect très important. Nous avons également examiné la question de la logistique », a-t-il déclaré.
Soulignant l’équilibre entre les efforts militaires et les composantes politiques de la bonne gouvernance, de la paix et de la sécurité comme étant essentiel pour parvenir à la stabilité à long terme, le général Musa a promis l’engagement des chefs de la défense à travailler à l’unisson pour assurer la sécurité et la sûreté de la sous-région ouest-africaine.
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