La France ‘prend acte’ des mandats d’arrêt émis par la CPI contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant

La France a pris acte des mandats d’arrêt délivré par la Cour pénale intertation contre Benyamin Netanyahu et Yoav Gallant, respectivement Premier ministre israéliens et ex-ministre de la défense.
La France a officiellement pris acte des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. Ces mandats, délivrés pour des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, ont été annoncés jeudi par la juridiction internationale.
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a déclaré que Paris, fidèle à son engagement de longue date en soutien à la justice internationale, rappelle son attachement au travail indépendant de la Cour. Cependant, il n’a pas précisé si la France procéderait à l’arrestation des responsables israéliens s’ils se rendaient sur son territoire.
En effet, cette décision de la CPI a suscité des réactions contrastées à travers le monde. En Israël, elle a provoqué une vague d’indignation, tandis que certains pays européens ont exprimé leur soutien à la juridiction internationale. Le président américain Joe Biden a qualifié la décision de « scandaleuse », réaffirmant le soutien des États-Unis à Israël.
Avant la France, l’Union européenne a appelé au respect du mandat d’arrêt de la CPI. Mais Viktor Orban, Premier ministre Hongrois dont le pays assure la présidence tournante l’UE a invité son homologue israélien à Budapest en signe de défiance à la CPI.