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Laurent Gbagbo fustige l’appellation l’ex-1ère dame « Simone Gbagbo » au lieu de « Simone Ehivet »

Laurent Gbagbo ne veut plus coller son nom à son ex-épouse, l’ancienne première dame Simone Ehivet. Suite à une interview accordée à France 24 il y a quelques jours, ses avocats sont montés au créneau pour fustiger l’appellation de l’ex-première dame « Simone Gbagbo » au lieu de « Simone Ehivet ».

La porte-parole de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, Maître Habiba Touré, a récemment exprimé son désaccord concernant l’utilisation du patronyme « Gbagbo » par l’ex-première-dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo.

Cette réaction fait suite à la diffusion d’une interview de Simone Gbagbo sur une chaîne de télévision française, suscitant ainsi une controverse sur l’utilisation de son nom de famille.

Maître Habiba Touré a souligné que, selon les dispositions du droit ivoirien, une femme perd l’usage du nom de son ex-mari à la suite d’un divorce. Par conséquent, elle a exprimé son regret quant à l’intitulé de l’interview, qu’elle a qualifié de tendancieux et laissant sous-entendre une rivalité inexistante au sein d’un couple désormais divorcé.

 » (…) Nous souhaitons exprimer notre profond regret concernant l’intitulé tendancieux de ce contenu. Ce titre laisse sous-entendre une rivalité au sein d’un couple qui n’existe plus depuis leur divorce, une interprétation erronée et trompeuse… or il découle des dispositions du droit ivoirien que par l’effet du divorce, la femme perd l’usage du nom de son ex-mari », a expliqué Me Habiba Touré dans ce communiqué. 

La porte-parole a également remis en question les intentions du média, accusant celui-ci de perpétuer une confusion en continuant d’appeler à tort l’ex-première-dame « Simone Gbagbo » au lieu de « Simone Ehivet ». Elle a souligné que cette façon de présenter l’interview nuit à la qualité du débat public et de la cohésion au sein de l’opposition en Côte d’Ivoire.

« Dans un contexte où l’unité de l’opposition est cruciale, il est regrettable qu’une chaîne aussi largement suivie ait choisi de présenter l’interview de cette manière en utilisant ainsi le patronyme de son Excellence le président Laurent Gbagbo. Ce procédé en plus de porter atteinte à la personne concernée, nuit à la qualité du débat public en alimentant des polémiques inutiles « , a-t-elle dénoncé.

Ces déclarations interviennent dans un contexte où l’unité de l’opposition est jugée cruciale, suite à l’appel lancé par Laurent Gbagbo pour une union de tous les partis d’opposition en Côte d’Ivoire, lors d’un événement à Bonoua en juillet dernier.

Cette controverse soulève des questions sur l’usage des noms de famille en Côte d’Ivoire et met en lumière l’importance des termes utilisés par les médias dans un contexte politique délicat.

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