Le corps de la jeune fille de 18 ans, retrouvé sans vie cette nuit dans une forêt près d’Alès

Sihem se serait retrouvée prise au cœur d’un conflit entre trafiquants.

Huit jours que Sihem, une lycéenne de 18 ans, n’a toujours pas donné de signe de vie depuis sa disparition aux Salles-du-Gardon, une petite commune au nord du Gard le 25 janvier.

Deux personnes sont toujours en garde à vue dans cette affaire, dont l’une au profil particulièrement inquiétant. Leur garde à vue s’achèvera ce jeudi à midi. A l’issue de celle-ci, « l’ouverture d’une information judiciaire est envisagée, a indiqué mercredi la procureure la République de Nîmes, Cécile Gensac. Les investigations se poursuivront alors sous le contrôle et la direction d’un magistrat instructeur ». Celui-ci décidera de leur éventuelle mise en examen.

Initialement ouverte pour disparition inquiétante, l’enquête a rapidement été requalifiée du chef d’arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition. Les enquêtes privilégient désormais la thèse d’un enlèvement pour des motivations financières« Des éléments [peuvent] laisser penser à une disparition en lien avec des faits visant à obtenir des fonds », a expliqué la procureure de la République.

Selon les informations de Midi Libre, les gendarmes semblent travailler sur l’hypothèse dans laquelle Sihem se serait retrouvée prise au cœur d’un conflit entre trafiquants. Sur le plateau de BFMTV mercredi soir, l’avocat de la famille a fait savoir que la jeune Gardoise est « très probablement en ce moment séquestrée ». 

BK

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