Les Maliens sont sous le choc après l’attaque menée vendredi matin contre le camp militaire de Mondoro dans le centre de leur pays qui a coûté la vie à au moins 27 soldats alors que 33 autres ont été blessés. Même si 47 assaillants ont été neutralisés.
Pourtant, la junte au pouvoir avait rassuré sur sa capacité à lutter contre les groupes armés qui écument des pans entiers du pays depuis 2012, les populations ne cachent plus leur appréhension.
« Nous sommes très inquiets parce que d’autres attaques ne sont pas à exclure dans cette zone. La zone est fortement menacée. », a déclaré Oumar Ongoïba, secrétaire général de l’Association des jeunes pour le développement de Mondoro.
Un deuil national de trois jours a été décrété par le gouvernement malien à compter de ce samedi. Les populations vivent dans la crainte d’une nouvelle attaque.
« C’est triste ce qui s’est passé à Mondoro, mais il fallait s’y attendre. Parce que nous sommes face à des gens à la limite invisible. Nous sommes face à des gens appelés terroristes qui sont là et qui sont en perdition, donc prêts à tout pour se défendre. », explique Mohamedy Dioula Dramé, habitant de Mondoro.
Samedi, la mission des nations unies au Mali a condamné l’attaque du Mondoro, tout en réitérant ‘’son engagement aux côtés des Maliens dans leur quête légitime de paix et stabilité’