Au moment où les militaires ont pris le pouvoir au Niger évinçant le président Mohamed Bazoum, les forces spéciales du Canada, qui étaient au Niger pour la formations des troupes du pays, ont retiré leurs forces du Niger.

À l’origine, la Défense nationale canadienne avait publié une déclaration le 7 décembre selon laquelle les forces spéciales canadiennes resteraient au Niger même si les militaires qu’elles avaient participé à leur formation, avaient renversé le gouvernement démocratiquement élu du pays.

Le ministère de défense avait alors indiqué que la petite équipe de membres des forces spéciales canadiennes ne formerait pas les membres de l’armée nigérienne, mais resterait dans ce pays pour planifier les activités futures dans la région.

Cependant, les choses ont semble-t-il évoluées avec le temps, car une semaine plus tard, ce plan a été annulé. Les troupes canadiennes sont rentrées chez elles, selon un communiqué publié lundi par le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN).

«Nous pouvons confirmer que depuis janvier 2024, le COMFOSCAN n’a plus de personnel opérationnel au Niger et que le personnel est revenu au Canada», a noté le lieutenant-commandant Christine Hurov, officier supérieur des affaires publiques du COMFOSCAN, dans un courriel. « Ces décisions ont été prises à la mi-décembre 2023. » Hurov n’a pas fourni les raisons de la décision de retirer les troupes.

Mais en décembre, le gouvernement militaire du Niger a rompu les liens de défense avec l’Union européenne et a expulsé les 1 400 soldats français présents dans le pays. Cette décision a été soutenue par l’opinion publique nigérienne en raison de la colère persistante face au rôle de la France dans la colonisation du pays et des allégations selon lesquelles elle continuerait de tenter de contrôler le pays.

R-NDC

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