Le président iranien Massoud Pezechkian, a tenu une réunion avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi. Lors de cette réunion, le chef de l’Etat iranien a assuré que son pays ne cherchera jamais à développer des armes nucléaires, car le guide suprême de la république islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, l’a interdit.
« Conformément à la fatwa du guide suprême, nous n’avons pas cherché et nous ne chercherons pas à développer des armes nucléaires de quelque manière que ce soit, et personne n’est autorisé à s’écarter de cette politique », a déclaré Pezechkian, cité par son service de presse.
« Nous nous déclarons prêts à coopérer et à nous rapprocher de [l’AIEA] pour résoudre les problèmes allégués et dissiper les doutes sur les activités nucléaires pacifiques de notre pays », a ajouté le président iranien.
Il a déclaré que les États-Unis étaient coupables de faire échouer les accords sur le programme nucléaire iranien. « Selon les rapports de l’AIEA, nous avons rempli toutes nos obligations dans le cadre du plan d’action global conjoint, mais ce sont les États-Unis [en 2018] qui se sont retirés unilatéralement de l’accord et ont rendu impossible la poursuite de cette voie », a fait remarquer Pezechkian.
Selon TASS, Kamal Kharrazi, conseiller du dirigeant iranien, a déclaré le 1er novembre qu’un changement de la doctrine nucléaire de Téhéran était toujours possible en cas de menace existentielle pour le pays. Il a déclaré que le pays avait la capacité technique de produire des armes nucléaires et que la décision du guide suprême était le seul obstacle.
Depuis 2003, l’Iran dispose d’une fatwa de son chef spirituel selon laquelle la production d’armes nucléaires est interdite parce qu’elle est contraire à l’islam. Les responsables politiques iraniens s’appuient sur cette fatwa pour justifier le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire national.