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Mouvement de grève du 15 au 17 octobre : un syndicat du privé solidaire de la lutte

En Côte d’Ivoire, les personnels de divers secteurs d’activités projettent un mouvement de grève généralisé, du mardi 15 au jeudi 17 octobre 2024. Ils veulent ainsi faire entendre leurs voix, s’agissant de la satisfaction de leurs revendications. A cet effet, le Mouvement de défense des droits des enseignants du privé de Côte d’Ivoire (Moddep-Ci) ne compte pas demeurer indifférent.

Par la voix de son Secrétaire général national, Franck Kouia.Oulou, le mouvement a tenu à rassurer ses camarades, quant à son soutien indéfectible à cette lutte. Lors d’un entretien, ce dimanche 13 octobre 2024, le leader du Moddep-Ci a clarifié le sens de cette motion de soutien.

Dans une société gagnée par la surenchère et la pauvreté, a motivé Kouia Franck, tout le monde aspire à un mieux-être. En effet, a-t-il accentué, œuvrer pour le bonheur des populations, des syndiqués, constitue l’une des missions fondamentales de tout leader. Par conséquent, le Moddepci ne peut que s’inscrire dans la dynamique de ce combat.

Le mot d’ordre a été officiellement lancé, le samedi 12 octobre 2024, lors d’une conférence de presse à Abidjan. Il est porté par les personnels de l’enseignement général, professionnel, supérieur et des agents des affaires sociales. Leurs revendications portent spécialement sur l’octroi d’une indemnité de sujétion, d’une prime trimestrielle.

Aux dernières nouvelles, une rencontre s’est tenue ce même dimanche 13 octobre. Elle s’est déroulée en présence du ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné. A l’issue de cet entretien, certains syndicats enseignants ont affiché leur volonté de ne plus entrer en grève.

Ils veulent ainsi privilégier le dialogue. Il s’agit singulièrement du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd), avec son Secrétaire général, Paul Gnobo. Comme lui, le Syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (Syneppci), jette l’éponge. Une position manifestée par son premier Secrétaire général adjoint, Ernest Koutou. C’est la même décision pour le Collectif des syndicats de l’enseignement du 1er Degré (Cse-id), affichée par son porte-parole, Jérôme Ourizalé.

Par contre, huit autres syndicats, invités à ce cadre de discussion, ont brillé par leur absence. Il s’agit des organisations Cepensi, Esef-ci, Fesappci, Synesci, Fefr-ci, Mesef-rs, Cosef-ci et Pfef.

Les jours à venir nous situeront sur la réalité de cette grève projetée.

 

AR


 

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