Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a donné une position claire, le mercredi 17 juillet 2024. Il a invité le président de la transition du Burkina à fournir des preuves d’une prétendue existence d’un centre de déstabilisation de son pays en Côte d’Ivoire.
Il fait cette déclaration lors du premier numéro de la tribune « Les Grands rendez-vous du RHDP« .
« Il nous accuse. Il dit qu’il a des preuves, mais nous attendons. Nous sommes un pays de paix, un pays d’hospitalité, la terre promise où tous ceux qui se sentent persécutés dans leur pays peuvent venir se reposer », a répondu le porte-parole principal du parti au pouvoir, Kobenan Kouassi Adjoumani.
Il a exhorté la population à « prier pour le Burkina, afin que la paix revienne », pour un retour définitif de la démocratique.
Le jeudi 11 juillet 2024, le capitaine Traoré Ibrahim, président du Faso, a accusé la Côte d’Ivoire d’héberger à Abidjan un « centre d’opérations. Cela, dans le but de déstabiliser » son pays. Il a même promis de montrer prochainement des « preuves physiques« .
Depuis plusieurs mois, les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont émaillées d’incidents. Un militaire et un Volontaire burkinabè pour la défense de la patrie (VDP, supplétif civil de l’armée) ont été arrêtés le 27 mars par l’armée ivoirienne. Cette opération est intervenue après qu’ils aient franchi la frontière entre les deux pays, dans le département de Téhini.
En septembre 2023, deux gendarmes ivoiriens avaient été interpellés sur le territoire burkinabè. Ils se trouvaient sur un site d’orpaillage clandestin. Ces soldats ont été libérés après des négociations entre les deux pays.
[Son Excellence]
