Protection de l’environnement : des acteurs renforcent leurs capacités sur l’économie circulaire

Dans sa volonté de jouer un rôle de premier plan dans la protection de l’environnement, la Direction générale du Développement durable (DGDD) ne cesse de multiplier les initiatives. En aval de cette politique, elle a initié un atelier de renforcement des capacités des acteurs impliqués en la matière, le vendredi 28 avril 2023.

Le séminaire, qui s’est tenu dans ses locaux sis à Abidjan, Cocody Riviera 3, secteur lycée Blaise Pascal, était axé sur le thème, « Economie circulaire en Côte d’Ivoire : enjeux et perspectives« .

Ouvrant la série d’exposés, le conseiller technique au district autonome d’Abidjan, Guy Modeste Dogbo, a instruit l’assistance sur l’existence de l’Institut de l’Economie circulaire d’Abidjan (IECA). Créé le 14 février 2020, son travail sur le terrain consiste surtout à sensibiliser les entreprises sur le respect des normes environnementales. Sans oublier l’orientation, le diagnostic de leurs activités, leurs besoins, en situant leur niveau de responsabilité.

Les participants ont eu l’opportunité d’échanger aussi avec deux autres structures. Il s’agit de Tecor Côte d’Ivoire, spécialisée dans le nettoyage industriel, la gestion des déchets, avec le chargé d’affaire, Auguste N’dri. De Grafica Ivoire, spécialisée dans le recyclage des déchets papier, carton, des bidons, des imprimantes et tunders (caisses enregistreuses), cartouches, avec Jean-Jacques Kouamé, Justin Anoman et Josué Kouadio, responsable informatique.

Leurs actions portent respectivement sur le traitement des eaux hydrocarburées, la dépollution et restauration des sols ou sites pollués, par bio-remédiation (dépollution au moyen de micro-organismes spécifiques). La boue traitée pouvant servir au remblayage notamment des voies La collecte des objets usagés suivie de leur traitement et revalorisation, pour les revendre à des coûts abordables.

Les responsables des structures présentes dont le patron d’African New Fuel (ANF), Jichi Abdallah, évoluant dans le domaine de la collecte des huiles usagées, ont manifesté la nécessité d’un partenariat. Il sera question d’une complicité, d’une complémentarité sur des bases à définir, en vue d’aider au succès de la politique liée à la protection de l’environnement.

Le directeur général du Développement durable, Gustave Aboua, a motivé que l’atelier « vise à conférer aux différents acteurs les compétences nécessaires, dans le domaine de l’économie circulaire ». Ils pourront ainsi, a accentué Gustave Aboua, « voir désormais les déchets comme une ressource, des matières premières ». Précisant que les sachets plastiques, une fois recyclés, peuvent servir à faire particulièrement des pavés, pour l’aménagement des routes et d’autres sites.

Au nom de la tutelle, il a encouragé l’ensemble des populations à s’inscrire dans la vision des acteurs du développement durable. De cette façon, a-t-il dit, il sera possible de produire des « biens et services, dans le respect des normes environnementales, donc améliorer le cadre de vie ». En présence singulièrement de la directrice associée d’Ecoplast innov, Edith Kouassi, exerçant dans le recyclage des déchets plastiques et pneus usagés.

Monsieur Aboua a laissé entendre que l’ambitieux projet de la Côte d’Ivoire, portant sur la transition vers l’économie circulaire, revêt une importance capitale pour les jeunes.

Il a ajouté que dans un contexte marqué par le chômage grandissant, cette politique peut s’avérer déterminante dans leur insertion professionnelle.

Plusieurs autres structures ont pris part à l’atelier. Il s’agit entre autres de l’Agence nationale de Gestion des Déchets (ANAGED). Du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Les directions des Affaires financières (DAF) des ministères techniques dont celle de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme. Elles sont censées disposer désormais d’arguments valides, pour soutenir les dépenses liées à l’écologie.

Un salon africain sur l’économie circulaire est prévu pour octobre 2023.

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