Renforcement des capacités : démarrage des sessions de formation 2024 du CIFH

Le Centre international de formation humanitaire (Cifh) s’est inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités des personnes d’horizons divers. Dans cette vision, il a démarré ses sessions de coaching, au titre de l’année 2024. Ces séances se déroulent au siège du centre sis à Abidjan, Cocody Angré Château, en présentielle et en visioconférence.
Les écrits administratifs constituent le module inaugural. Du vendredi 19 au samedi 20 juillet 2024, les enseignements ont porté essentiellement sur la rédaction d’un compte rendu, d’un procès-verbal. Sans oublier le rapport et la note. Les auditeurs y ayant pris part sont des Ivoiriens (en présentielle) et quatre Burkinabé, des responsables d’Ong internationales (en ligne).
Les différents exposés ont été animés par l’expert Raphael Ahogny. Il est consultant-formateur en ressources humaines. Mais également en techniques d’expression, management des organisations et en ingénierie pédagogique.
« Dans les relations interpersonnelles, ces écrits sont des supports de la communication formelle. Dans le monde administratif, ils sont les plus utilisés. Il importe donc de permettre aux auditeurs de distinguer ces différents écrits, savoir les rédiger correctement », a argumenté le formateur. Avant d’ajouter que durant ces sessions de formation, il sera question de revenir sur des points de grammaire, de vocabulaire et les connecteurs logiques.
Le Directeur général du Cifh, Koffi Kouamé Boitenin, est intervenu depuis le Burkina Faso. Il a fait savoir que pour l’an 2024, ces séries de formations s’étendront jusqu’en décembre. Il a informé qu’au niveau du Bénin, quatre modules sont déjà sollicités. Il s’agit de la gestion de projets humanitaires, la coordination humanitaire, la gestion des cas de violences basées sur le genre (Vbg), la communication humanitaire en situation de crise. Sans manquer de souligner qu’ils sont programmés pour les mois d’août à novembre 2024.
En ce qui concerne le Burkina, le patron du centre a manifesté qu’il est prévu la gestion des cas de VBG et la coordination humanitaire. Ces modules seront programmés dans les jours à venir, a-t-il précisé. Au niveau de la Côte d’Ivoire, en plus des écrits administratifs, a exposé M. Boitenin, le programme prendra en compte les packs office. Il a confié qu’un courrier de partenariat est adressé au Forum des Ong d’aide à l’enfance en difficultés, dans la perspective d’une collaboration.
Il a notifié que le Réseau des Ong et associations du Bounkani (Roab) est favorable pour une collaboration. En effet, a justifié l’interlocuteur, la partie Nord-Est du pays est sous la menace djihadiste. Le Cifh entend donc « accompagner ces acteurs humanitaires, les outiller, renforcer leurs capacités et leur permettre de mieux riposter » au besoin, s’est exprimé le Directeur général. Koffi Boitenin a saisi l’occasion pour annoncer les innovations, pour l’année en cours.
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Tous les auditeurs, après une formation, bénéficieront d’un an de coaching, pour les aider à développer leur plan de carrière. Il a confié qu’un partenariat a été conclu avec le Fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp).
Cette collaboration autorise le centre à aller acquérir des marchés. Sur la base de cette collaboration, les entreprises en règle de leurs cotisations vis-à-vis du Fdfp et de la Cnps pourront bénéficier des programmes de formation..
Le responsable commercial du Cifh, Alphonse Kouakou Kouman, ainsi que l’institutrice Bancé Fatimata à Dori, au Burkina Faso, se sont exprimés à cette occasion. Ils ont dit avoir décidé de prendre part à la formation, pour améliorer leur niveau, acquérir des connaissances. Mais surtout pour s’approprier les techniques des écrits administratifs.
« Il est difficile de s’affirmer dans la société actuelle, sans avoir des connaissances élémentaires sur les écrits administratifs. En tant que responsable commercial, il importe de savoir s’adresser à sa hiérarchie, voire à son collaborateur, savoir tenir un discours cohérent », a apprécié l’auditeur Alphonse Kouakou. Il s’exprimait à la suite notamment de la gestionnaire des cas de VBG au Burkina, Bénédicte Ouédraogo.
Dans le cadre de l’année 2024, le centre entend mener des campagnes de sensibilisation des Ong, sur la nécessité de respecter les droits de leurs travailleurs. Il s’agit d’une façon de leur permettre de fonctionner correctement comme de vraies entreprises, afin de ne pas rater les opportunités de financement.
AR