Rentrée académique 2024-2025 : le Moddep-Ci engagé à poursuivre la lutte malgré des acquis

Le Mouvement de défense des droits des enseigneurs du privé de Cote d’Ivoire (Moddep-ci) a affiché son ambition de poursuivre la lutte. Cela, en dépit de quelques acquis. Le mouvement s’est exprimé le lundi 14 octobre 2024. C’était à l’occasion de sa traditionnelle conférence de rentrée. Ce rendez-vous s’est tenu dans les locaux de l’Institut d’enseignement supérieur le Campus, sis à Abidjan, Cocody, Riviera Bonoumin.
Au chapitre des revendications à mener, le Secrétaire général national du Moddep-Ci, Franck Kouia Oulou, a été formel sur certains points. Le Sgn a exhorté les enseignants à veiller au respect de l’homologation du taux horaire, dans tous les établissements. Il a rappelé, pour la circonstance, que le montant exigé pour le cycle BTS est de 5.000 F CFA. Pour la Licence et le Master, il s’élève respectivement à 8.000 F CFA et 10.000 F CFA minimum.
Il a estimé que dans le classement des écoles, il est primordial de tenir compte du traitement des formateurs. Il a préconisé des visites inopinées dans les établissements, pour vérifier les maquettes pédagogiques, la qualité du contenu des enseignements. Avant d’annoncer des plaidoyers auprès du ministère de l’Emploi et de la protection sociale, pour la prise en compte des enseignants du privé.
Dans cet élan, Franck Kouia a attiré l’attention des autorités sur la nécessité d’équiper les centres d’examen de matériels adéquats. Certains étant jugés vétustes, notamment les attaches. Des dispositions qui participeront au bon déroulement des épreuves du BTS. Encourageant les structures compétentes à orienter les nouveaux bacheliers dans les écoles respectant les normes.
Il a lancé que « les fondateurs qui conditionnent le paiement des salaires des enseignants à la subvention de l’Etat trouveront le Moddep-ci sur leur chemin ». A ce sujet, il a déploré la situation de certains camarades dont les salaires de l’année académique 2023-2024 demeurent impayés, à ce jour.
Au titre des acquis, le leader du Moddep-ci s’est félicité de la réintégration des matières supprimées à l’examen du BTS. Il s’est dit heureux de l’instauration du dialogue social entre le ministère de l’Enseignement supérieur et le mouvement. La célérité dans les orientations et inscriptions des nouveaux bacheliers figure au chapitre des satisfactions. Sans oublier l’amélioration de l’organisation de l’examen du BTS.
Lors de cette conférence, le Sgn était entouré de certains collaborateurs. Il s’agit de Patrice Emouan, Jeannot Kouakou Yao. Tous les autres enseignants du supérieur privé, encore réticents, sont invités à rejoindre le Moddep-ci, pour la défense de leurs droits.
AR