RTI : les agents réclament de meilleures conditions de vie et de travail
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Le Syndicat national des agents des organes des secteurs public et para-public de l’information (Syninfo) a animé une conférence de presse, le jeudi 28 mars 2024. L’objet de cette rencontre était d’appeler les autorités compétentes à des actions concrètes, pour l’amélioration des conditions de travail et de vie de ses membres. La réunion a eu lieu au siège social de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire – Confédération générale (Fesaci-Cg), à Abidjan, Cocody, Riviera Attoban.
L’union entendait ainsi exprimer son indignation face aux diverses injustices que subissent les agents de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti).
« Les revendications des travailleurs de la Rti sont claires et non négociables. Ils exigent le rétablissement immédiat des sursalaires, la prise en compte de la revalorisation nationale dans leur grille salariale. Mais aussi le respect des engagements financiers envers les employés, notamment ceux partant à la retraite », a martelé le Secrétaire général national du Syninfo, Traoré Nadjibé.
En effet, « Ce sont 385 agents qui, depuis des années, perdent de l’argent. Il y a des montants vraiment exorbitants. Nous ne trouvons pas ça cohérent, du point de vue syndical », s’est indigné, Traoré Nadjibé.
Le conférencier a fait savoir que les syndiqués, dans cette affaire, font preuve de retenue, dans l’intérêt supérieur de la nation. « Nous avons fait l’effort de ne pas entrer en grève, pendant la période de la Can. Cela, par crainte de ne pas empiéter sur l’intérêt du pays, au vu des investissements du chef de l’Etat et du gouvernement », a-t-il confié.
Traoré Nadjibé a argumenté qu’en plus des concessions, de nombreuses démarches ont été entreprises auprès de leur direction. Mais surtout du gouvernement et d’autres structures étatiques habilitées à contribuer à la résolution de la crise. Mais aucune réaction positive à ce jour.
Précisant que son syndicat demeure ouvert aux négociations, Traoré Nadjibé n’a pas écarté l’option d’une radicalisation de la lutte. En effet, en la matière, a-t-il manifesté, il existe un dernier moyen, au regard de la loi. Il donne la possibilité à tout un groupe d’employés de se faire entendre. Cela, quand toutes les autres voies de recours et procédures sont épuisées.
NK / AR/D/R-NDC