Soudan: Un coup d’état en cours, l’aéroport et le palais présidentiel etc contrôlés par les rebelles

TOPSHOT - A Sudanese protester draped with the national flag flashes the victory sign next to burning tyres during a demonstration in the capital Khartoum, on October 25, 2021, to denounce overnight detentions by the army of members of Sudan's government. Armed forces detained Sudan's Prime Minister over his refusal to support their "coup", the information ministry said, after weeks of tensions between military and civilian figures who shared power since the ouster of autocrat Omar al-Bashir. (Photo by AFP)

Le Soudan est au bord du précipice. Depuis ce samedi les paramilitaires des forces de soutien rapide (RSF) du général Mohammed Hamdan Dagalo, dit « Hemeti » sont en avance. Ils revendiquent le le contrôle de l’aéroport de Khartoum et le Palais présidentiel.

Des morts, des blessés, le syndicat officiel des médecins signale. Les combats se poursuivent à travers la capitale, notamment autour des bâtiments de la télévision publique. Les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont revendiqué le contrôle de l’aéroport de Khartoum et le Palais présidentiel.

Quelques minutes plus tard, l’armée régulière a envoyé ses avions de combat mener des frappes aériennes, revendiquant avoir détruit des bases et des positions tenues par les forces du général Hemeti.

Des combats ont également eu lieu au nord du pays, autour de la base militaire de Méroé et il y a des craintes que le conflit se répande au Darfour où l’armée et les RSF ont recruté en masse, ces derniers mois.

Des combats ont également eu lieu au nord du pays, autour de la base militaire de Méroé et il y a des craintes que le conflit se répande au Darfour où l’armée et les RSF ont recruté en masse, ces derniers mois.

Au milieu de la confusion, le général al-Burhan est apparu sur une vidéo dans ce qui ressemble à une salle des opérations, à Khartoum, l’air serein devant des écrans de contrôle.

L’armée a qualifié les RSF de milice rebelle. De son côté, Hemeti, s’est exprimé au téléphone sur Al-Jazeera, le ton haletant, affirmant que c’est l’armée qui a déclenché les hostilités et qualifiant le général al-Burhan de « criminel qu’il faut trainer devant la justice ou bien tuer ».

L’heure n’est pas à la désescalade. L’avenir du pays, quatre ans après la chute d’Omar el-Bechir, est entre les mains de deux généraux, plongeant le Soudan dans l’inconnu.

L’émissaire de l’ONU au Soudan, Volker Perthes, a appelé militaires et paramilitaires à cesser « immédiatement » leurs combats à Khartoum. « M. Perthes a contacté les deux parties pour leur demander une cessation immédiate des hostilités pour la sécurité du peuple soudanais et épargner au pays plus de violence », indique un communiqué de la mission de l’ONU au Soudan.

NDC avec Rfi

Partager vers :

About The Author

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *