Symposium mine Côte d’Ivoire : La deuxième édition annonce déjà des grands noms de miniers

Annoncé le vendredi 25 novembre 2022 dernier, lors d’une conférence de presse de présentation et de lancement de l’événement, au siège dudit groupement, à Abidjan-Cocody par la directrice générale du Groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire (Gpmci) Christine Logbo-Kossi. La 2ème édition du Symposium Mine CI se tiendra les 30 et 31 Mars 2023 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire et rassemblera tous les professionnels et tous les partenaires de ce secteur stratégique de l’économie ivoirienne, sur le thème : « Quelle politique de contenu local pour un secteur minier durable et performant ? ». Le Groupement Professionnel des Miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI) indique que l’événement sera d’une haute portée pour cette 2ème édition et annonce déjà des grands noms de miniers.

Ce symposium qui sera organisé en partenariat avec Afrika Transtour, s’inscrit dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, qui ambitionne faire du secteur minier, le deuxième poumon économique de développement de la Côte d’Ivoire.

C’est donc un espace de promotion et de valorisation du secteur minier et de ses acteurs. « Il réunira tous les professionnels et décideurs pour des échanges riches et uniques sur les mines et leurs secteurs connexes », a expliqué Christine Logbo-kossi.

A l’en croire, ce symposium vise à mettre en lumière le secteur miniers, ses acteurs, ses difficultés et surtout ses réussites. Ce sera également une opportunité pour les sous-traitants et fournisseurs d’identifier et de développer de nouvelles relations commerciales.

Un espace de formation et d’information sera réservé aux étudiants afin de leur permettre d’affiner leurs connaissances en matière de mines.

La directrice générale du Gpmci a indiqué que le secteur minier a contribué à hauteur de 3% au Produit intérieur brut (Pib) en 2021 et vise à atteindre 7% à l’horizon 2030. « Aujourd’hui, le secteur minier qui est dominé par la production d’or, représente à peu près 42 tonnes. C’est la troisième production après celle du Burkina et du Mali, alors que nous n’avons qu’un tiers de notre pays qui est connu en termes de ressources nationales », a rappelé Christine Logbo-Kossi, soulignant que les autres métaux de base, à savoir la bauxite, le nickel et le manganèse sont en pleine croissance.

« Le secteur minier aujourd’hui, c’est un peu plus de 18 000 emplois directs. C’est-à-dire les 12 mines en production et leurs principaux sous-traitants ont 19 000 emplois directs », a-t-elle indiqué.

Selon elle, lorsque les mines s’installent dans une zone, elles contribuent à son développement à travers le Comité de développement local minier (Cdlm) qui oblige la compagnie minière à reverser 0,5% de son chiffre d’affaires à un comité de développement pour des projets sociaux, sanitaires et d’éducation. « En 2021, le montant cumulé de dette contribution s’élève à un peu plus de 3 milliards de FCfa », a annoncé la conférencière, déplorant le fait que ces contributions soient méconnues.

« Le secteur minier souffre d’une mauvaise réputation et nous nous sommes dits que si nous ne montrons pas ce que nous faisons, si les sociétés n’acceptent pas d’ouvrir leurs portes pour qu’on les connaissent davantage, elles continueront à souffrir de cette mauvaise réputation », a poursuivi la patronne du Gpmci.

Trois grandes thématiques seront au menu de ce symposium : « Une conférence inaugurale qui présentera le concept du contenu local », « Le développement des aspects impactant les secteurs d’activités » et « La valorisation des talents« .

NK

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