Rentrée académique 2023-2024 : le MODDEP-CI dévoile les acquis de la lutte et annonce les perspectives

Le Mouvement de défense des droits des enseignants du supérieur privé de Côte d’Ivoire (Moddep-ci) a animé une conférence de presse, le dimanche 8 octobre 2023. La session se situe dans le cadre de la rentrée académique 2023-2024. Elle visait à vulgariser les acquis de la lutte et annoncer les perspectives. Cette rencontre a eu lieu à l’Institut polytechnique du Sud sis à Abidjan, Cocody, Riviera 2.


Le bilan de la lutte a été fait par le Secrétaire général national du mouvement, Kouia Franck. En termes d’acquis, il a été essentiellement question du retour à l’ancien BTS, avec toutes les matières à l’examen. Ce qui met fin à trois années de BTS Covid. L’accent a été également mis sur 34 courriers traités dont 96 % concernent des établissements qui refusent de payer leurs enseignants. Sans oublier des dons dans des orphelinats d’Abidjan. Lors du BTS, session 2023, le mouvement était sur le terrain, pour soutenir les camarades, leur offrant de l’eau, pour leur permettre d’étancher leur soif.

Pour ce qui est des perspectives, le syndicat nourrit l’ambition de relever des défis divers. Une cellule sera mise en place, afin de dénoncer les établissements qui ne respectent pas les normes. Le combat à ce niveau aura comme priorité d’amener ces écoles à payer convenablement et régulièrement leurs enseignants.
La mission d’envergure consistera à combattre les écoles ayant instauré des modules dans leur système pédagogique, dans le cadre du Bts. Une politique dont l’inconvénient est d’imposer 10h, 20h aux enseignants, pour des matières de 70h logiquement. Avec des taux horaires de 1500 F Cfa, voire 2500 F Cfa encore en vigueur dans certains établissements. Sans oublier certaines écoles qui prélèvent 7.5 sur le salaire des enseignants, pour les impôts.

Sous un autre angle, le Moddep-ci ne compte pas demeurer passif face à l’affectation des étudiants dans des structures de formation peu crédibles. Des actions de terrain sont prévues. Il sera question de procéder à une évaluation des institutions d’encadrement supérieures privées. Le point sera restitué à la tutelle, pour aider l’Etat à n’envoyer les étudiants que dans les établissements qui le méritent.


La mise en place d’une cellule juridique figure au chapitre des actions à mener. Elle aura pour rôle fondamental de sensibiliser les pédagogues sur les cas d’abus. Cette politique n’exclut pas la saisine régulière de l’inspection du travail. Dans le souci de permettre aux camarades de vivre et travailler dans des conditions optimums.
Le numéro un du Moddep-ci a avancé qu’à l’entame de cette nouvelle année académique, il était important de faire le bilan de l’année écoulée. Donc pour mieux orienter la lutte. Il a encouragé tous les enseignants à adhérer au mouvement, s’approprier sa vision, pour bâtir, de façon harmonieuse, les avenirs individuels et collectifs.

Kouia Franck a fait savoir que des négociations avec le ministère de l’Enseignement supérieur sont en cours. Il a manifesté que ces discussions sont censées faire passer le paiement de la copie, lors de la correction des épreuves du BTS, de 500 F à 1000 F. Tout en veillant à ce que toutes les matières soient enseignées dans toutes les écoles, notamment celles liées aux ressources humaines, à la psychologie. Le Sg du syndicat a plaidé pour la reconduction du ministre Adama Diawara, vu son soutien dans cette lutte.


Le Secrétaire général national du Moddep-ci était entouré, pour la circonstance, de ses collaborateurs. Tous prêts à poursuivre le combat, avec honneur, intégrité, fierté et en toute diplomatie.

 

AR/D/R-NDC

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