Aulacodiculture : plus de 60 acteurs instruits sur les bonnes pratiques


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L’élevage d’aulacode, communément appelé agouti, intéresse de plus en plus les populations ivoiriennes. Dans ce cadre, 67 acteurs ont été instruits sur les bonne pratiques en vigueur. La session, assurée par l’expert Ange Kablan, s’est déroulée à l’Institut polytechnique de Grand-Bassam (Ipgb), secteur Nsa hôtel. C’était le samedi 17 février 2024.


La rencontre du jour a porté sur cinq modules. Pour le succès de l’activité, il s’est agi de prévoir un habitat propre, avec des mangeoires convenables. De la nécessité d’offrir quotidiennement aux animaux une alimentation adaptée. En y incluant des compléments alimentaires appropriés. Il a été aussi question de la maitrise du cycle de reproduction, cinq mois de gestation, un mois d’allaitement, deux mises-bas par an concernant la femelle.
Le quatrième module a concerné des astuces pour déterminer si l’animal est en bonne santé, les moyens pour traiter ceux qui sont malades. Le dernier volet a permis à l’assistance de savoir principalement le nombre d’animaux pour débuter l’activité, afin d’être rentable.
« L’intérêt constant des populations pour l’aulacodiculture repose principalement sur leur désir de se faire des revenus. En ce moment, le prix moyen d’une femelle est de 40 000 F CFA, tandis que le mâle fait 30 000 F CFA. A trois mois déjà, après la mise-bas, vous pouvez les vendre. Mais s’étant engagés dans ce secteur, avec le temps, la passion peut naître chez certains éleveurs », a justifié le formateur.

Ange Kablan a encouragé les jeunes à se tourner vers ce domaine. En effet, « l’aulacodiculture peut être une solution à la question du chômage en Côte d’Ivoire. L’agouti est très prisé par les populations. Le projet bien réussi, l’éleveur n’a rien à envier même à un haut fonctionnaire. Il y a vraiment de l’argent à se faire. Il faudra seulement s’armer de courage », a-t-il rassuré.


A l’instar d’autres participants, Paul Antoine Kouakou et Anne-Marie Koffi ont dit avoir été impressionnés par le contenu de la formation. Le volet pratique, à Djimini Koffikro, à 13 km d’Adiaké, leur a donné l’occasion de mieux s’imprégner des réalités. Ils ont confié que le contact physique avec les animaux, leur bon entretien, à la ferme du formateur, ravivent leur amour naissant pour ce type d’élevage. Leur ambition est d’aider à stopper la dégradation de la faune. En réalité, ont-ils notifié, « les animaux sont abattus à tout moment, sans qu’ils soient reproduits. Seul l’élevage permet d’assurer la pérennisation de ces espèces, pour donner l’occasion aux générations futures de les découvrir ».
La passion de Ange Kablan pour l’aulacodiculture remonte en 2016, alors étudiant. Sa production moyenne est de trois mille aulacodes par an. Il entend contribuer à la préservation de la faune et de la flore. Il a débuté ces séances de formation en 2020. Tournantes, à travers les différentes localités du pays, elles se tiennent chaque samedi. Après Bassam, l’équipe projette une mission à San Pedro, le samedi 24 février 2024. Pour la rencontre du jour, les participants sont venus d’Abidjan, de Bouaké, Buyo, Guiglo, Korhogo, Sakassou, Ils ont reçu chacun un certificat, à la fin de la formation.

L’espérance de vie de l’aulacode est de 9 à 12 ans. Dans l’année, une femelle peut avoir, au minimum, quatre petits dans une mise-bas. Le maximum est de 17 petits. Elle fait deux mise-bas dans l’année. Donc selon son état de forme, elle aura soit huit petits, soit 32, voire 34 petits.
AR

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