Cameroun : Haman Mana publie  »J’aime l’odeur de l’encre au petit matin sur le papier »

Dans son ouvrage, le promoteur du quotidien  »Le Jour » raconte l’histoire de la presse écrite au Cameroun en 40 arrêts.

Parue aux Editions Schabel, l’œuvre d’Haman Mana embarque le lecteur dans un long voyage. Elle ouvre les placards de l’histoire des titres phares qui ont jalonné sa route professionnelle de l’auteur dans plusieurs canards à savoir Cameroon Tribune, Le Messager, Ozone, Mutations, Le Jour…

Dans ‘‘J’aime l’odeur de l’encre au petit matin sur le papier », Haman livre les réalités et contraintes de la presse écrite telles que vues, entendues et senties par le reporter d’abord, le patron de presse ensuite. Surtout, le journaliste  nous amène à la rencontre, sous son regard ingénu, des hommes et femmes, qui chacun dans son rôle et à sa manière ont contribué à construire, à façonner ces rendez-vous, ces moments presque sacrés, de rencontre avec les lecteurs.

Prenant appui sur des moments importants de la vie politique et de la presse du Cameroun, et à travers de nombreux faits saillants que son rôle de « chien de garde » lui ont donné le privilège d’observer de l’intérieur, Haman nous transporte dans les coulisses des débats d’idées et parfois des brutalités qui dominent l’espace politique ou l’actualité récente au Cameroun.

Haman Mana évoque les échanges au sein de la Commission de recensement des votes de l’élection présidentielle de 1992, les péripéties du conflit avec le ministère de l’Administration territoriale à la suite de l’éditorial au titre transpirant exaspération et révolte « Ballot or Bullet », l’affaire des 21 décrets de l’armée, celle du bébé enlevé de Vanessa Tchatchou, la démission de Titus Edzoa, les coulisses de l’opération épervier…

‘J’aime l’odeur de l’encre au petit matin sur le papier », aborde la question du développement des médias à capitaux privés, parle des moments de gestation de Mutations jusqu’à sa parution le 07 juillet 1996, des soubresauts et combats qui ont jalonné les moments de la vie des acteurs et auteurs de la naissance du quotidien Le Jour. ‘‘J’aime l’odeur de l’encre au petit matin sur le papier » est un bouquet de révélations. C’est 35 années de parcours journalistique.

Lucien Embom 

 

 

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