Grippe aviaire : un deuxième cas détecté chez un humain aux États-Unis lié à une épidémie chez les vaches
Il y a deux mois environ, aux États-Unis, les scientifiques confirmaient la contamination à la grippe aviaire, d’une personne travaillant au contact de bovins. Et dans le cadre d’une épidémie de ce même virus, les autorités ont annoncé qu’une seconde personne venait d’être testée positive.
Sommes-nous à l’orée d’une nouvelle pandémie mondiale ? En effet, depuis quelques semaines, aux États-Unis, les craintes de voir se développer une épidémie de vache folle sont de plus en plus présentes. Tout a débuté en 2022. À l’époque, un fermier a été infecté par ses volailles, par la grippe aviaire H5N1. Depuis, le virus a muté, touchant maintenant les vaches des fermes américaines.
Une deuxième personne touchée par le virus H5N1
Et ce H5N1 pourrait avoir muté à nouveau. En effet, ce sont désormais deux fermiers qui ont été infectés par la maladie, au Texas et au Michigan. Heureusement, les symptômes sont assez légers, ne touchant “que” les yeux. Les deux personnes contaminées s’en sont d’ailleurs assez bien remises, laissant espérer que le virus ne soit finalement pas si dangereux que ça.
Autre motif de satisfaction, à l’heure actuelle, le fait qu’aucun cas de transmission d’humain à humain n’ait été avéré. Pour autant, les craintes sont réelles. En effet, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a confirmé que de plus en plus d’espèces étaient concernées par ce virus. Récemment, ce sont les chèvres qui ont, elles aussi, été contaminées par la maladie.
Le lait pasteurisé, bon à consommer
Quid du lait consommé, provenant de troupes de vaches infectées ? La FDA américaine, l’agence fédérale du médicament, a en fait expliqué que le lait qui était actuellement vendu était sûr. La pasteurisation est un processus efficace, qui permet d’éliminer 99.99% des bactéries et autres germes. Pour autant, attention au lait cru. Des tests réalisés ont permis de déceler la présence de virus.
