IA : ouverture d’un séminaire de formation des journalistes à Grand Bassam
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Un séminaire de formation des journalistes a été ouvert, ce samedi 20 avril 2024. La session, portée sur l’ Intelligence artificielle et les techniques journalistiques, se déroule du 19 au 21 avril 2024, à Grand Bassam.
Cet atelier est une initiative du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci,) en partenariat avec le Forum information et démocratie. Il est
placé sous le thème, « L’Intelligence artificielle comme un bien public. Garantir un contrôle démocratique de l’Ia, dans l’espace informationnel ».
Le but du séminaire est de doter les participants d’outils nécessaires, pour contribuer à un climat électoral apaisé en Côte d’Ivoire. Cette rencontre d’échanges se situe dans la perspective de la présidentielle d’octobre 2025.
Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire, Sermé Lacina, s’est exprimé à cette occasion. Il a informé que l’ intelligence artificielle soulève une problématique dans la société. Dans la mesure où elle est à l’ origine des rumeurs et des discours de haine. Des faits qui continuent de circuler au sein de la population, via les réseaux sociaux.
« Pendant l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2020, plusieurs fausses informations et discours de haine ont circulé sur les réseaux sociaux. Ils ont conduit à l’embrasement des communautés, dans les localités comme Yamoussoukro, Toumodi, M’batto, Bonoua, Dabou », a déploré Sermé Lacina.
Il a précisé qu’il est extrêmement important de former les acteurs des médias et les membres de la société civile. « Pour nous, il est important d’outiller les hommes des médias, afin de mieux comprendre sur ce que c’est que l’ IA et son implication », a-t-il souligné.
Pour l’experte Katharina Zuegel du Forum information et démocratie, “il est possible de lutter contre les dérives nées de l’intelligence artificielle, dans le secteur de l’information. Mais pour le faire, a-t-elle signifié, il faut une volonté des gouvernants, pour réguler ce secteur. Sans manquer de faire savoir que ce combat « démocratique impose des règles très claires, pour ceux qui l’utilisent”. Ajoutant qu’il est aussi question de « mettre en place un système d’éducation à l’utilisation de l’Ia».
[Son excellence]
