Le farwest gang affiche son ambition d’aider à la promotion de jeunes rappeurs ivoiriens

Le Farwest Gang, un collectif d’artistes musiciens, se dit porté vers la pérennisation du Rap en Côte d’Ivoire. A ce titre, le mouvement a affiché, le samedi 07 mai, son ambition d’aider à la promotion des jeunes désireux d’évoluer dans le Hip Hop. Cette intention a été dévoilée lors de la présentation officielle de l’association, à l’espace Aklundjuê sis à Yopougon Niangon Nord. 

« De façon concrète, dans nos projets, nous prévoyons mettre en place une structure de production. Nous allons sélectionner de jeunes artistes, les produire, les promouvoir et leur faire gagner de l’argent. Dès la rentrée prochaine, nous allons lancer le concours national de Hip Hop, (Rap ivoire) », a dévoilé le président de Farwest Gang, Kouambla Jonas.

Entouré de son SG, Gbadia Alvares Gbongué, ils ont fait savoir que dans cette politique, le collectif prévoit d’autres actions. Il s’agit de la création de « micro-projets axés sur la culture du Hip Hop », conformément à la vision du mouvement tournée vers la promotion de cette catégorie musicale. Par conséquent, ont-ils renchéri, il n’est pas question pour eux de « s’arrêter de si bon chemin », après la présentation officielle du groupe.

A l’endroit des sceptiques, les deux orateurs ont souligné que l’investissement « dans le Rap n’est pas du gaspillage ». Au contraire, ont-ils développé, cette musique permet aux artistes de vivre de leur art, de contribuer à la promotion de la culture, voire au développement d’un pays, à l’image de Kiff no beat, Suspect 95, KS Bloom.

Ils ont invité les jeunes potentiels rappeurs à s’approprier le Rap ivoire, ancré sur la tradition et la culture ivoirienne, sans trop verser dans la délation et le vulgaire. Pour une carrière réussie, les conférenciers leur ont demandé d’être ouverts, se focaliser sur le réel dans leurs inspirations, pour mieux se faire comprendre, sans pour autant négliger les études.

Le producteur audiovisuel, Gnakouri Fontaine, par ailleurs animateur et membre du mouvement, était présent à cette rencontre. Il a dit y avoir été invité pour « apporter un peu d’histoire à ces jeunes rappeurs, les orienter, amener à comprendre l’écosystème musical ». Celui-ci reposant sur une musique de « conscience, exempte de toutes les formes d’injures ».

La cérémonie de présentation officielle de Farwest Gang a été enrichie notamment par un concours de jeunes rappeurs. Au nombre de 20, deux d’entre eux ont été primés. La prestation scénique, un contenu basé sur un thème de choix axé sur le réel, conscient, concis et précis, le rendu, l’habillement décent ont constitué les principaux critères. La notation a été faite à 50 % par le jury et 50% par le public.

L’événement a été aussi meublé de diverses prestations d’artistes Hip Hop, avec plus de 200 fans présents. L’organisation a été pilotée par un comité d’organisation avec à sa tête Mme Sabideu Nohi dit BEPSY. C’est « un devoir moral de permettre à nos jeunes de réaliser leurs rêves, donnant l’occasion à ces talentueux d’exprimer leur savoir-faire », a-t-elle argumenté.  

Le Farwest Gang est un collectif d’artistes musiciens, chanteurs ivoiriens férus du Hip Hop, créé en 1997. Il regroupe en son sein des danseurs, stylistes, graphistes, administrateurs, diplomates, entrepreneurs, Sous-préfets, des Préfets. L’association se veut une structure reconnue, appelée à booster la musique, investir dans l’industrie musicale du Rap en Côte d’Ivoire.

 Le bureau du  mouvement comprend entre autres une présidence, un Secrétariat général, une trésorerie, un service de communication, un service de sécurité.

 AR

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