Le niveau de dégradation des routes au quartier « bois sec » dans la commune d’Anyama inquiète

Les infrastructures routières comprennent les voies de circulation du réseau routier ainsi que les infrastructures cyclables et piétonnières.

La Côte d’Ivoire depuis l’accession du Président Alassane OUATTARA au pouvoir d’État, a accordé une grande importance aux infrastructures routières, vu leurs impacts sur le développement économique, social et touristique du pays. Elles participent également à l’aménagement équilibré du territoire et permettent de soutenir les investissements et le désenclavement des populations. Toutefois, toutes les contrées du pays ne sont pas logées à la même enseigne en termes d’infrastructures routières.

En effet, le quartier « Bois sec », situé au Sud-Est de la commune d’Anyama souffre d’un manque criard de routes bitumées. Ce quartier est inaccessible au regard de la dégradation avancée de ses routes.

À la base, trois entrées principales permettent d’accéder au quartier.

Au niveau de la première entrée, précisément au « carrefour Adja », la dégradation de la route est très avancée. Elle est même impraticable en toute saison par les véhicules. Cette situation est imputable à l’absence du prolongement des canaux d’évacuation des eaux. Ledit quartier est laissé à la merci des eaux pluviales très fortes dont le ruissellement est influencé par certains aménagements urbains.

De ce fait, les habitations situées dans les encablures des canaux d’évacuation inachevés deviennent de plus en plus vulnérables ou inaccessibles eu égard à une forte érosion du sol.

Les conséquences qui en découlent sont nombreuses, à savoir, les inondations, apparition des ravins, affaissement du bâti, destruction de bâti. Dans ce quartier, les périodes de saisons des pluies, sont toujours des moments de grandes inquiétudes pour les riverains.

 

En ce qui concerne la deuxième voie d’accès dudit quartier, elle est obstruée par un bâtiment inachevé. Cette situation est très préjudiciable aux usagers. L’environnement immédiat du bâtiment en question est devenu un véritable nid de bandits (fumoir, lieu d’agression. À cet effet, les riverains et usagers sont victimes de toutes sortes d’agressions.

Quant à la troisième voie d’accès, elle est coupée par les eaux de ruissellement issues des vallées.

C’est donc un véritable calvaire que vivent les populations du quartier « bois sec ». Cette situation compromet sérieusement la mobilité de ses populations. Avec de très maigres moyens, les riverains essaient de trouver des solutions.

Toutefois, elles sont informelles et substantielles. La réalisation d’une passerelle avec du matériel de récupération pour le passage des civils et écoliers en est une illustration parfaite (photo)

Ainsi, nous lançons un appel pressant aux autorités compétentes afin que des solutions idoines et définitives soient prises.

 

KOUADIO Kouamé Alain-Serge

Consultant en développement

Chroniqueur

Doctorant en géographie

 

Vamara KAMAGATE

Enseignant

Doctorant en géographie

 

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