L’enseignement technique et la formation professionnelle ouvrent de vastes opportunités d’emploi en Côte d’Ivoire. Pour garantir une égalité des chances, le gouvernement mise sur une plus grande inclusion des filles dans les filières industrielles.
Au Lycée Professionnel de Jacqueville, tout est mis en place pour qu’elles puissent révéler leur talent, développer leurs compétences et exceller dans ces métiers d’avenir.
Alida Kouamé, 19 ans, est passionnée de mécanique. Étudiante en 3e année en Maintenance Véhicule et Engin, la jeune fille s’épanouit en apprenant à manipuler des moteurs au Lycée professionnel de Jacqueville.
« J’ai toujours aimé bricoler, c’est pourquoi j’ai choisi cette filière. Grâce à la formation de qualité que m’offre cette école, je sais monter et démonter un moteur« , se félicite-t-elle.
Naomie Zahi a quant à elle choisi d’étudier la maintenance mécanique. Elle veut devenir maintenancière et se donne les moyens de réaliser son ambition.
« En première année, j’étais un peu intimidée. Ce lycée était vu comme un établissement de garçons. Avec les conseils de l’éducatrice, j’ai compris que je peux réussir dans ce domaine. Je suis toujours parmi les cinq premiers de la classe à force de travail« , nous dit-elle.
Le Lycée professionnel de Jacqueville compte 300 filles réparties dans quatre filières de formation en Brevet de Technicien (BT), et une en Brevet de Technicien Supérieur (BTS).
Pour accroître le nombre de filles dans cette école qui veut se positionner comme un pôle d’excellence, des actions sont menées en faveur de la jeune fille. Une cellule genre y a été créée.
« En plus de la cellule genre, les filles de l’école ont droit à des toilettes propres et des bourses leur sont octroyées pour des études à l’étranger et à l’INPHB », explique Lamine Soumahoro, Directeur du Lycée.
Cette politique de promotion du genre s’inscrit pleinement dans la droite ligne du gouvernement ivoirien qui travaille à ce que tous les élèves puissent avoir les mêmes chances de réussite à l’école.