« On va tuer tous les soldats français venant sur le sol ukrainien » : le vice-président de la Douma met en garde la France

Interrogé par BFMTV, le vice-président de la chambre basse du Parlement russe Piotr Tolstoï a réagi avec véhémence aux propos tenus par le chef de l’État Emmanuel Macron sur un possible envoi de troupes occidentales en Ukraine.

 

Entre la guerre et la paix, une rhétorique agressive. Depuis les propos d’Emmanuel Macron sur un possible envoi des troupes occidentales sur le sol ukrainien, les hauts dirigeants  russes se succèdent pour lancer des avertissements à la France. L’arrière-petit-fils de Léon Tolstoï s’est récemment plié à la tâche. Davantage que le lien familial qui l’unit au célèbre écrivain, ce pilier du pouvoir russe est le vice-président de la Douma, la chambre basse du Parlement russe.

Interrogé par BFMTV, ce proche de Vladimir Poutine a averti Paris que les troupes russes « tuer (aient) tous les soldats français qui vont venir sur le sol ukrainien ». Reprenant à son compte les propos attribués au président français sur le déploiement de « soldats à Odessa », relayés par Le Monde, mais déniés par l’Élysée, Piotr Tolstoï a accusé la France de « provoquer la Troisième Guerre mondiale ».

« Une désinformation de masse », selon le ministère des Affaires étrangères

Jamais avare de menaces, le haut responsable de 54 ans avait déjà émis l’hypothèse selon laquelle l’envoi de troupes françaises en Ukraine se traduirait par « des cercueils couverts par le drapeau tricolore à Orly ». Depuis plusieurs jours, le Kremlin s’emploie à diffuser des informations d’un future mobilisation d’un contingent français.

Mardi, le chef des renseignements extérieurs russes Sergueï Narychkine avait indiqué que Paris enverrait 2 000 soldats en Ukraine. Une information relayée par l’agence de presse russe Tass, mais rapidement démentie par le Quai d’Orsay. La diplomatie française avait dénoncé une « désinformation de masse ».

Depuis plusieurs semaines, l’exécutif français assume « ne pas exclure » un envoi de troupes sur le sol ukrainien. Le chef de l’État, Emmanuel Macron, a également tenu à assurer que la France ne mènerait « jamais d’offensive ». Les pays alliés de l’OTAN ont répondu en martelant qu’ils refuseraient de s’impliquer directement dans la guerre. En France, les oppositions ont unanimement désapprouvé les propos du président français.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *