Pénible circulation routière à ABOBO

À ABOBO aujourd’hui, la circulation routière n’est plus fluide. Des années en arrière, les populations se plaignaient de l’indiscipline des conducteurs de mini- bus (bgaka), de celle des chauffeurs de woro woro ( taxi communaux) et aussi de piétons. Chacun en faisait à sa tête. Certains prenaient les sens interdits, les sens inverses, d’autres traversaient  sans tenir compte des quelques rares panneaux de signalisation ça et là.

Selon Dramane K. ancien chauffeur de gbaka, le désordre d’alors certes lié à l’indiscipline mais il ne faut surtout pas négliger le grand manque d’infrastructures routières. En continue pour dire que :  » en ABOBO il n’y avait que trois grandes et bonne voies. Celle qui mène au quartier habitat, l’autre du plateau dokui et enfin celle de Anyama. En un mot ABOBO n’avait pas voiries. « 

Aujourd’hui, ABOBO compte de nombreuses voies et surtout bitumées. Mais le constat reste et demeure le même. Indisciplinés, incivisme, embouteillages, accrochages disputes et bagarres. On a l’impression que tout le monde sort à la même heure et rentre à la même heure. Il existe des voies de déviation mais même avec celles-ci, la souffrance des populations continue.

Pour sortir de la commune d’Abobo, il faut compter 1:30 voire 2heures de temps, matin comme le soir, de jour comme de nuit et ce du lundi au dimanche.

 » De ok 18 à Adjamé nous avons pratiquement mis 2h de temps » raconte monsieur Romain k.

Et pourtant, des agents de l’état habiletés à réguler la circulation sont visibles sur toute la ligne. Mais rien, rien n’est fait. Ils sont plutôt préoccupés à arrêter les motocycles que de réguler la circulation. C’est qu’il faut contrôler les motocycles mais il faut parer au plus urgent. Et le plus urgent c’est la circulation routière.

Dame Tra Lou, commerçante à Adjamé nous confie qu’à chaque descente elle doit résoudre la fameuse problématique de comment rejoindre sa maison à ABOBO ? D’ailleurs elle dit qu’en ce moment les taxis compteurs refusent la destination ABOBO et pour cause les interminables embouteillages.

On ne peut vraiment pas faire des omelettes sans casser les œufs nous dit l’adage.

En attendant que les travaux intenses de voirie ne finissent à ABOBO, les populations s’adaptent aux nouvelles réalités tout en confiant leur sort au ciel.

Chance Hamed Israël

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