RD Congo : 6800 sachets des plantules pour faire le reboisement et contribuer au développement durable
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Face aux effets des changements climatiques qui affectent les vies humaines, AIPD (Appuis aux initiatives paysannes pour le développement), une plate-forme de plus de 50 structures paysannes et des fermiers, ne croise pas les bras. Basée à Kikwit, ville économico-politique de la province du Kwilu dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), cette plate-forme s’évertue, depuis quelques années, de faire le reboisement dans certains coins de la province précitée. Actions saluées par des environnementalistes et des acteurs de développement durable.
Cette fois-ci, 6800 sachets de diverses plantules sont dans des pépinières depuis janvier 2024 afin d’amorcer les actions de reboisement comme cela se fait d’habitude.
«Toutes ces plantules sont au niveau du secteur Kipuka, à plus de 20 kilomètres de Kikwit. Plusieurs sortes y sont disponibles : des acacias magnum ; des eucalyptus ; des orangers, des safoutiers etc. Ces choix ne sont pas au hasard. C’est le fruit d’une étude faite précédemment», explique Roger Ngolo Makambo, animateur de l’axe Mudikalunga.
Il note que ces reboisements devront assurer des améliorations sociales, économiques et environnementales ; contribuer au développement durable (par exemple, accroître la productivité et la résilience des terres) et générer des revenus supplémentaires des paysans.
«En faisant ce travail, nous respections l’objectif 13 des ODD (Objectifs de développement durable) qui vise à renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des pays face aux aléas et catastrophes climatiques avec un focus sur le renforcement des capacités des pays les moins avancés et de petits Etats insulaires en développement», déclare-t-il.
Tout se fait dans un contexte où plus de 70 pour cent de gens dans ce coin du pays vivent des travaux des champs. C’est ce qui fait que des hectares et des hectares des forêts sont détruits par des paysans en défichant des champs. D’où la nécessité de reboiser.
«Le changement climatique et les écosystèmes forestiers sont étroitement liés, le climat affectant principalement la vitesse, la fréquence, l’intensité et le moment de la température de l’air, du rayonnement solaire et des précipitations. Les effets du changement climatique peuvent être à la fois positifs et négatifs sur la structure forestière, les modèles de croissance, la composition, la productivité et le fonctionnement, selon l’emplacement et le type de forêt», reconnait ‘’Climate ADAPT’’ sur son site.
Pour le cas de l’AIPD, tous les paysans bénéficiaires sont impliqués. C’est la logique de ‘’l’Union fait la force’’.
Badylon K. Bakiman (Correspondant NDC RD Congo)