Religion: La promotion de la justice et du respect au centre de l’édition 2022 d’Achoura

La communauté chiite de Côte d’Ivoire a invité, ce lundi 08 août 2022, l’ensemble des fidèles et des populations ivoiriennes à œuvrer constamment à la promotion de la justice et du respect des autorités. Cette adresse a été faite à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de l’Imam Hussein, à l’espace Canal aux bois d’Abidjan Treichville, à l’initiative du Conseil supérieur Ahloul Baye de Côte d’Ivoire (COSABCI).

Au cours de ce moment de prières et de recueillement, l’essentiel des messages délivrés a porté sur des préoccupations majeures. Il a été question, pour les fidèles, voire les populations ivoiriennes, de respecter la Constitution et les autorités, tant politiques, religieuses que familiales.

Il leur a été demandé surtout de promouvoir la justice dans leurs familles, communauté et services.

Ces communications ont été faites spécialement par le président du COSABCI, Cheick Amara Sangaré et le conférencier principal, Cheick Oumar Savadogo. A l’image de l’imam Hussein, qui s’est sacrifié pour la cause de l’islam, ils ont fait savoir que l’observation de ces attitudes obéit à des objectifs clés. Ces comportements sont gage de paix, de cohésion sociale, communautaire, familiale et la prospérité du pays, ont-ils souligné.  

Al Hussein Ibn Ali, considéré par les Chiites comme le troisième imam de l’islam, est né le 10 janvier 626 à Médine, en Arabie Saoudite. Il fut assassiné avec ses parents et partisans par les hommes du Calife omeyyade Yazid 1er le 10 octobre 680, à l’âge de 54 ans. Ce drame est intervenu lors du massacre de Kerbela, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bagdad, en l’an 61 de l’hégire, le 10ème jour du mois de muharram (10 octobre 680). 

En effet, après la mort de son frère ainé Hassan, il avait été appelé par les habitants de la ville irakienne de Koufa, pour prendre la tête de la lutte contre la dynastie omeyyade de Damas. La théologie chiite a développé un martyrologue à partir de cet événement, commémoré chaque année. Cette fête est souvent l’occasion de manifestations de mortification, voire d’autoflagellation.  

La reconstitution de l’épisode a lieu pendant la fête de la Ashura (ou Achoura), la plus importante des commémorations des martyres du chiisme. Contrairement aux musulmans orthodoxes, les chiites imamites considèrent tous leurs imams comme des martyrs.

Des poèmes et autres sketches retraçant la mort du martyrisé ont meublé cette cérémonie.       

AR

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