Uranium au Niger: le groupe français Orano arrête sa production

(FILE) General view taken on 23 February 2005 at Somair mineral treatment plant near the uranium opencast mine exploited by Areva of France, in Arlit, Niger, in one of the world's most impoverished regions. Niger's governement said the partnership with Areva was "very unbalanced" and expressed his intention renegociate the contract in a more profitable way. AFP PHOTO PIERRE VERDY (Photo by PIERRE VERDY / AFP)

Le groupe français Orano arête sa production d’uranium concentré au Niger et place son usine en maintenance anticipée. Selon les explications de l’entreprise, cette décision est liée au fait que les sanctions contre le Niger bloquent l’approvisionnement en produits réactifs. 

 

«En raison de l’amenuisement de ses stocks de produits chimiques, le site de la Somaïr a été amené à aménager l’organisation du travail en anticipant ses activités de maintenance», a indiqué ce 8 septembre à l’AFP un porte-parole d’Orano (ex-Areva), à propos de sa filiale au Niger.

L’usine de traitement du minerai «a été provisoirement mise en opération de maintenance anticipée», a précisé cette source. «Ces dispositions favoriseront le fonctionnement des installations dans des conditions optimales dès que la situation le permettra», a-t-elle ajouté.

Orano précise que la mine est «toujours en pleine activité» et que le travail de ses salariés et d’une partie de ses sous-traitants est maintenu. Cette phase de maintenance a débuté le 4 septembre, selon un autre porte-parole du groupe à Niamey.

«Nous sommes optimistes quant à une résolution rapide de la situation», a-t-il déclaré. La décision d’avancer cette maintenance, initialement programmée pour début 2024, fait suite «à l’épuisement des stocks de réactifs essentiels pour maintenir notre production en cours, du fait justement de la fermeture des frontières des pays voisins du Niger», a expliqué ce porte-parole basé au Niger

Le Niger a été sanctionné par les pays de la CEDEAO après le coup d’Etat survenu contre le président Mohamed Bazoum fin juillet dernier. En raison de cet événement, les frontières des pays de la CEDEAO ont été fermées et les transactions financières également bloquées.

 

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