Violences sexuelles : Dr Solange Amethier déterminée à faciliter l’accès aux certificats médicaux

La Directrice de la cellule médico-sociale (Dcms) du ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant, Dr Solange Amethier, a pris un engagement fort en faveur des victimes de violences sexuelles. Elle s’est dit déterminée à faire en sorte qu’elles aient un accès gratuit aux certificats médicaux, en appelant à briser les barrières financières.
L.’objectif de cet engagement edt de permettre à toute victime de pouvoir entamer une procédure judiciaire.
La Directrice a dévoilé cette intention, le mardi 23 septembre 2025. C’était lors d’une rencontre organisée à la Dcms. Ce rendez-vous était en partenariat avec l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afjci), Amazon du Web, et Action contre la Faim.
Consciente des difficultés que rencontrent les victimes, elle a affiché sa volonté de renforcer la prise en charge des survivantes de viol.
Dr Amethier a reconnu les efforts déjà déployés par l’État, en matière de lutte contre le phénomène. Mais elle a avancé que « la situation n’évolue pas suffisamment, pour soulager véritablement les victimes ». Parmi les barrières évoquées, la Dcms a déploré le coût du certificat médical, un frein majeur à l’accès à la justice.
Pour répondre à cette urgence, Dr Amethier a annoncé deux mesures concrètes. Elle a annoncé l’envoi d’une note technique au cabinet ministériel, afin de sensibiliser et d’alerter sur l’urgence de la situation,
Le second point concerne la mise en place d’un projet pilote de six mois. L’ oratrice a précisé que ce volet se fera en partenariat avec le Réseau des médecins volontaires de Côte d’Ivoire (Rmv-Ci). Ajoutant que la finalité est de fournir gratuitement des certificats médicaux aux survivantes.
Cet engagement est synonyme d’une volonté politique claire. Celle de transformer les paroles en actes, en plaçant la dignité et les droits des victimes au cœur de l’action publique.
Si ce projet aboutit, il pourrait ouvrir la voie à une solution durable. Mais ilmarquera surtout un tournant décisif dans la lutte contre les violences sexuelles et la reconnaissance des droits des survivantes en Côte d’Ivoire.