Clôture cokotcha festival 2024 : un instant dédié au partage et à la promotion de l’excellence
La sixième édition du Festival des Cultures et des Arts culinaires du terroir, le Cokotcha festival, a connu son apothéose, le dimanche 11 août 2024.
Cette cérémonie de clôture s’est voulu un instant de communion et de promotion de l’excellence. Elle s’est déroulée à l’orphelinat de garçons de Bingerville, en présence des autorités administratives et coutumières.
Un moment de communion entre les peuples
Le dernier jour du cokotcha est riche en événements significatifs. Le buffet, un délicieux festin autour du cokotcha, le foufou, en est un exemple parmi tant d’autres. Pour l’édition 2024, les organisateurs n’ont pas dérogé à la règle. Sous le coup de 15h15, les festivaliers assistent à l’entrée majestueuse du cokotcha, porté par huit femmes, habillées en tenues traditionnelles.
Quelques instants plus tard, les convives, sagement assis, sont attirés par un fait bien connu des habitués de l’événement. Le cokotcha géant, artistiquement concocté, fièrement porté par une dame, fait son entrée, en compagnie de Larissa Koni Zomi, Awoulaba Cocody 2021. Un moment qui a valu des salves d’applaudissements, pour la qualité des mets à savourer.
Une fois la parade d’honneur terminée, place aux choses sérieuses. Le Directeur de l’orphelinat, Marcel Legré, eut alors l’honneur de procéder à la coupure symbolique du cokotcha. En tant que premier responsable de la structure hôte, il fut le premier à être servi, heureux d’accueillir le festival toutes les autres années à venir. A sa suite, des centaines de festivaliers eurent l’occasion de manger et boire avec force envie. Ils sont issus de maintes communautés. Il s’agit principalement des Agni, Baoulé, N’zima, Wê, Koulango, Guéré, Malinké.
Emu et fier, le commissaire général, papa Jean Ahin, est revenu sur l’objet de ce rendez-vous culturel. Au-delà du partage, dira le promoteur, l’événement se veut un cadre idéal pour encourager le vivre ensemble, la cohésion sociale. Il avait à ses côtés plusieurs personnalités, notamment la secrétaire Diarra Rokia, représentant le sous-préfet de Bingerville.
Un rendez-vous de l’excellence
Le monde actuel est en proie aux difficultés, voire en perte des valeurs. Face à cette situation, de nombreuses institutions ne cessent de valoriser les efforts ou mérites individuels ou collectifs. Une façon d’inciter les jeunes à avoir pour modèles toutes les personnes qui se distinguent par leur travail.
La Fondation Hagobet n’en demeure pas en reste. Parmi ces multiples actions, elle accorde un intérêt particulier à la promotion de l’excellence. La structure, en effet, ne lésine pas à témoigner sa reconnaissance envers toutes les personnes qui se distinguent par leur travail. A la faveur du cokotcha 2024, elle n’a pas voulu faire entorse à sa tradition.
Le prix spécial Gbokra Djoman Paul de la parole est revenu à Martial Guéi. Le prix spécial du couple icône de la culture du terroir a été décerné à Martial Guéi et Alice Koffi. Ils sont respectivement Guéré et Dida, peuples qui seront à l’honneur pour l’édition 2025. Le prix spécial cokotcha de l’inspiration et du leadership a été attribué au Directeur du centre. Tandis que le prix cokotcha de l’engagement communautaire est revenu au président du mouvement Un Bingerville nouveau (Ubn), Hyacinthe Mobio.
Plusieurs autres prix ont été remis à diverses autres personnalités, à cette occasion. Des tableaux d’honneur ont été attribués aux bacheliers membres d’Ubn. La fondation a offert 200 draps et 500 magazines éducatifs aux pensionnaires du centre, âgés de 4 à 18 ans. Tous désirent passer de bonnes vacances. D’où un appel lancé aux bonnes volontés, pour leur offrir cette belle opportunité.
Les trois grands prix, cokotcha Or, cokotcha Argent et cokotcha Bronze, seront remis ultérieurement.
AR