Guillaume Soro : « La CPI, un outil des puissances étrangères pour le néocolonialisme en Afrique »

Guillaume Soro, ancien Premier ministre ivoirien, affirme que la Cour Pénale Internationale (CPI) est utilisée comme un outil pour perpétuer le néo-colonialisme et l’impérialisme en Afrique.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Guillaume Soro, ancien Premier ministre ivoirien s’est penché sur le conflit russo-ukrainien et les mandats d’arrêt de la CPI. Après avoir relaté les faits ayant conduit à la délivrance des mandats de la CPI contre des acteurs impliqués dans ce conflit, Soro regrette l’incapacité de la CPI à travailler librement sans la pression des puissances internationales.

C’est pourquoi pour son activisme en Afrique, Guillaume Soro estime qu’elle est imposée aux africains. « La CPI a été imposée aux Africains, dont la plupart des États s’y sont engagés à la demande des puissances occidentales, qui y voyaient un tremplin pour contraindre les dirigeants africain , a-t-il indiqué.

« La CPI s’est décrédibilisée en ne s’attaquant qu’aux dirigeants africains et en œuvrant sous la pression des puissances mondiales. La CPI sert de moyen pour les puissances étrangères de prolonger le néocolonialisme et l’impérialisme en Afrique » , a conclu l’ex-chef rebelle.

Pour toutes ces raisons, le GPS appelle les États africains à se libérer de l’influence de la Cour Pénale Internationale en mettant en place des juridictions nationales et/ou continentales capables d’assurer l’équité dans les relations humaines. Il convient de rappeler qu’à ce jour, la CPI n’a jugé que des Africains, dont Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

 

BK


 

 

 

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