Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara sous pression pour un quatrième mandat

Le président du Parti pour le progrès et le socialisme (PPS), Mathias Kakou, a désigné Alassane Ouattara comme le « candidat idéal » et « candidat du peuple » pour l’élection présidentielle prévue en octobre 2025.

Lors d’une conférence de presse tenue vendredi, Mathias Kakou a déclaré : « Nous ne sollicitons pas le président Ouattara pour qu’il soit candidat, mais il est l’homme qu’il faut à la Côte d’Ivoire pour garantir la paix. , promouvoir le développement et assurer la sécurité. »

Le leader du PPS, un parti politique proche du RHDP, a souligné l’importance d’avoir à la tête du pays un président ayant déjà fait ses preuves face aux défis sécuritaires, géopolitiques et de développement. Il a également évoqué la candidature de Tidjane Thiam, ancien directeur général du Crédit Suisse et candidat potentiel du PDCI, estimant qu’il « ne répond pas aux critères pour l’élection présidentielle de 2025 » et qu’il n’a aucune chance de l’emporter.

« Si Tidjane Thiam veut un jour devenir président de la République, il devrait se rapprocher de son aîné. Mais s’il est poussé à se présenter contre Ouattara, non seulement il échouera, mais cela pourrait diviser davantage le PDCI », a-t-il averti.

Concernant Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, Mathias Kakou a qualifié sa candidature de « problématique », invoquant son inéligibilité en raison de condamnations judiciaires. Selon lui, cette candidature serait motivée par un esprit de vengeance et risquerait de provoquer des troubles, ce qui pourrait être imputé au président Ouattara.

Pour Mathias Kakou, Alassane Ouattara demeure « le candidat du peuple » pour 2025. Il a appelé le PDCI à rejoindre le RHDP, affirmant que le président Ouattara tendait la main à ses anciens alliés. « Tidjane Thiam, malgré son intelligence, ne peut être comparé à Alassane Ouattara, qui possède une aura et une expérience inégalées », a-t-il ajouté.

Face à l’augmentation du terrorisme dans la région sahélienne et aux défis sécuritaires locaux, Mathias Kakou a souligné les progrès réalisés sous la présidence Ouattara dans ce domaine. Évoquant la dissolution récente de la FESCI, il a accusé le PPA-CI et l’Union des anciens de la FESCI (UNAFESCI) d’avoir provoqué cette situation en cherchant à contrôler le syndicat étudiant.

En conclusion, il a réaffirmé que la stabilité et le développement de la Côte d’Ivoire exigeaient le leadership d’Alassane Ouattara, face à une opposition divisée entre les candidatures de Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et Jean-Louis Billon.


 

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