Protection de l’environnement : des acteurs du monde professionnel veulent unir leurs forces

Des acteurs du monde professionnel envisagent d’unir leurs forces, dans le souci d’aider au succès des politiques de lutte pour la protection de l’environnement. Ils ont mûri ce projet lors d’un atelier sur l’économie circulaire, le vendredi 28 avril 2023. C’était à la direction générale du développement durable, située à Abidjan Cocody, Riviera 3, secteur lycée Blaise Pascal.

« Nous avons enregistré la présence à cet atelier d’autres structures qui sont surtout dans le recyclage des plastiques, tunders, etc. Nous pouvons nous mettre ensemble, pour des partenariats, afin d’élargir notre champ d’actions », a projeté le patron d’African New Fuel (ANF), Jichi Abdallah.

Evoluant dans le domaine de la collecte et du traitement des huiles usagées et leur revalorisation, Jichi Abdallah a estimé que de cette façon, ils pourront se soutenir, même « économiquement, pour collecter davantage de matières premières ». Aussi ayant « les mêmes difficultés », a-t-il souligné, ils auront la possibilité de « les aplanir ensemble », pour contribuer, de manière significative, à la protection de l’environnement.

« Nous sommes dans la collecte et le recyclage des déchets plastiques et pneus usagés. Pour que l’économique circulaire puisse atteindre ses objectifs, il convient d’inclure toutes les parties prenantes », a confié pour sa part  la directrice associée d’Ecoplast Innov, Edith Kouassi.

Elle a jugé nécessaire, pour toutes les structures impliquées, de travailler de concert, afin d’aider à « atteindre un niveau de CO2 tolérable », en réduisant le degré de pollution. D’où l’urgence de sensibiliser les populations sur la gestion des déchets, la protection de l’environnement, tant en milieu urbain que rural.

Le Chef du département écologie industrielle à RMG CI, Akou Bernard Anoman, s’est également prononcé à cette occasion. Exerçant dans le domaine des produits phytosanitaires, du traitement des déchets, des eaux souillées et de la valorisation des emballages métalliques, il a fait savoir qu’ensemble, ils pourront contribuer « à vulgariser les notions nouvelles liées à l’économie circulaire », avec ces rencontres de partage d’expériences. 

« Nous partons des matières qui, à la fin, produisent des déchets. Mais ils ne doivent pas rester dans la nature. Soit on les détruit totalement, soit on les recycle ou les valorise. Cette politique permet ainsi de créer des emplois », a suggéré monsieur Anoman.       

Il a exhorté le ministère de l’Environnement et du Développement durable, à travers la direction générale du Développement durable pilotée par Gustave Aboua, à multiplier ces genres d’initiative.

Ces responsables d’entreprises intervenaient à la suite des exposés présentés par des experts, à l’occasion de l’atelier d’échanges sur l’économie circulaire, autour du thème,  « Economie circulaire en Côte d’Ivoire : enjeux et perspectives« .

Ces communications ont été particulièrement assurées par Tecor Côte d’Ivoire, entreprise spécialisée dans le nettoyage industriel, la gestion des déchets, avec le chargé d’affaire, Auguste N’dri. Grafica Ivoire, spécialisée dans le recyclage des déchets papier, carton, des bidons, des imprimantes et tunders (caisses enregistreuses), cartouches, avec Jean-Jacques Kouamé, Justin Anoman et Josué Kouadio, responsable informatique.

Leurs actions portent respectivement sur le traitement des eaux hydrocarburées, la dépollution et restauration des sols ou sites pollués, par bio-remédiation (dépollution au moyen de micro-organismes spécifiques). La boue traitée pouvant servir au remblayage notamment des voies La collecte des objets usagés suivie de leur traitement et revalorisation, pour les revendre à des coûts abordables.

AR

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