Tonkpi / Filière café cacao : que se passe-t-il à la présidence de l’interprofession?

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Dans la région du Tonkpi, les acteurs de la filière hévéa sont parvenus à mettre en place l’interprofession, sans la moindre difficulté. Mais du côté du secteur café-cacao, les choses semblent s’envenimer.

Les acteurs sont en désaccord avec le Coordonnateur général du comité technique de l’Organisation interprofessionnelle agricole (Oia) café-cacao, Me Kouakou. Ils le soupçonnent de vouloir imposer Issiaka Diakité comme président de l’interprofession.

Les acteurs de l’accusation

Des acteurs de la filière café-cacao du Tonkpi se disent en désaccord avec le Coordonnateur général du comité technique de l’Organisation interprofessionnelle agricole (Oia) café-cacao, Me Kouakou. Ils lui reprochent de vouloir imposer Issiaka Diakité comme président de l’interprofession. Ces préoccupations sont portées par le président du Conseil national des syndicats agricoles de Côte d’Ivoire (Conasa-Ci), Marcel Tia et ses pairs.

Les plaignants expliquent que le comité technique de l’Oia café-cacao, dirigé par Me Kouakou, est l’instance chargée de la mise en place de l’interprofession. En cas de nécessité, ce comité peut organiser des élections inclusives et transparentes. L’objectif est d’élire un président légitime et légal, reconnu de tous. Comme pour dire que ce comité devrait fonctionner, dans cette filière, comme la Commission électorale indépendante (Cei).

C’est donc pour cela que ces acteurs s’insurgent contre l’attitude de Me Kouakou. Dans la mesure où ils le soupçonnent de préparer un coup, afin d’imposer Issiaka Diakité comme président de l’interprofession. Ils avancent que l’affaire cache un deal. Selon eux, Issiaka Diakité aurait promis à Me Kouakou le poste de Directeur exécutif de l’interprofession, s’il est élu président de ladite structure.

Au vu des faits évoqués, ces acteurs disent ne pas être contents de Me Kouakou. Ils estiment que le mis en cause se serait engagé dans une forfaiture. Pour ces raisons, ils exigent sa démission et la dissolution du comité. Ce collectif souhaite ainsi qu’une équipe avec des dirigeants impartiaux assure la gestion du comité. Les contestataires préconisent que l’interprofession soit dirigée par un président né d’un consensus.

La réaction de l’équipe de Me Kouakou

Devant les allégations de Marcel Tia et ses partisans, l’équipe de Me Kouakou se dit très sereine. Elle rappelle à qui veut l’entendre qu’elle est dans son rôle de mettre en place toutes les stratégies. La finalité est de parvenir le plutôt possible à l’interprofession, avec des personnes idoines.

Pour l’équipe de Me Kouakou, il ne s’agit pas de plaire à quelqu’un mais de travailler. Car c’est à ce prix qu’ils pourront atteindre les résultats attendus par l’État de Côte d’Ivoire.

AY


 

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