Une influenceuse assassinée, localisée après avoir posté une photo

Un drame survenu à cause des réseaux sociaux ? En effet, une jeune femme de 23 ans d’origine équatorienne est décédée après avoir été abattue. La raison ? Celle-ci a publié un cliché sur ses réseaux sociaux, ou elle était particulièrement suivie, avec près de 180.000 abonnés.

Le 28 avril dernier, Landy Párraga, influenceuse équatorienne connue pour avoir participé au concours Miss Équateur en 2022, est retrouvée morte. Pourtant, rien ne laissait penser qu’un tel drame allait survenir. Publiant une photo, sur ses réseaux, Instagram en tête, elle se trouvait au restaurant avec ses proches et semblait passer un agréable moment… Avant que la situation ne vire au drame.

Une jeune influenceuse de 23 ans décède

Une vingtaine de minutes après la publication de son cliché sur Instagram, deux hommes ayant identifié la localisation de l’endroit se rendent sur place, au centre commercial de Quevedo, pour être plus précis. Armés, ils la retrouvent attablée et ouvrent le feu. La jeune femme sera alors touchée à plusieurs reprises. Prise en charge, elle est emmenée à l’hôpital avant d’être déclarée morte.

Mais pourquoi une telle attaque ? La jeune femme aurait entretenu une liaison avec Leandro Norero. Ce nom ne vous dit probablement rien, mais en Équateur, cet homme est connu pour être un célèbre baron de la drogue. Des messages et des clichés de ce dernier auraient d’ailleurs été retrouvés dans le téléphone portable de la jeune femme. Problème ? Celui-ci était marié depuis bien longtemps.

Un baron de la drogue, directement impliqué ?

Deuxième explication, le nom de Landy Párraga est apparu dans plusieurs fichiers policiers, en lien avec des affaires de corruption, dans lesquels de hauts fonctionnaires de justice auraient été impliqués. Elle aurait, en plus d’avoir été la maîtresse de Norero, participé à ses affaires en blanchissant de l’argent. Les entreprises gérées par la jeune femme, notamment sa marque de vêtements de sport, auraient servi de couverture à ces activités illicites. La justice, au courant, aurait reçu de nombreux pots-de-vin pour fermer les yeux.

 

 

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