Attaque à Bamako : le bilan officiel s’alourdit, plus de 70 morts

Alors que des hommes armés ont pris d’assaut des sites stratégiques dans la capitale malienne, une source sécuritaire, citée par l’AFP, a indiqué que l’attaque de mardi, a fait plus de 70 morts et 200 blessés.

Les attaques survenues mardi à Bamako sont les premières du genre depuis des années et portent un coup dur à la junte au pouvoir, ont déclaré des experts. Une source de sécurité, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a déclaré à l’AFP que 77 personnes avaient été tuées et 255 blessées dans les attaques de mardi. C’est l’un des bilans les plus lourds enregistrés ces dernières années dans des attaques dans le pays.

L’opération revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), lié à Al-Qaïda, a suscité un choc et une condamnation généralisés dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. L’état-major a reconnu mardi soir que « quelques vies humaines ont été perdues », notamment du personnel du centre de la police militaire.

Le JNIM a affirmé que quelques dizaines de ses combattants avaient tué et blessé des « centaines » de personnes dans les rangs adverses, y compris des membres du groupe paramilitaire russe Wagner.

L’attaque intervient un jour après que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, dirigés par la junte, ont célébré un an depuis la création de l’Alliance des États du Sahel (AES). Bamako est habituellement épargnée par le genre d’attaques qui se produisent presque quotidiennement dans certaines régions du Mali.

Le pays d’Afrique de l’Ouest est ravagé depuis 2012 par différentes factions affiliées à Al-Qaïda et au groupe État islamique. Des groupes armés séparatistes agissent également dans le nord du pays et combattent l’armée avec des équipements modernes dont l’origine reste floue.


 

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