La Chambre internationale des entrepreneurs chrétiens (Ciec) a organisé une rencontre, dans un complexe hôtelier sis à Abidjan, Yopougon, secteur Saint André. La fondation entendait instruire les membres sur le secret du succès dans la réalisation de leurs projets, en se référant aux textes bibliques.
La session, qui a pris la forme d’un atelier, avait pour thème, « Appliquer l’intelligence du royaume dans le monde des affaires« . Les communications ont été assurées par l’expert Ouffouet Kouassi François. A cette occasion, le spécialiste s’est essentiellement appesanti sur les passages en relation avec la brebis. Cet animal étant porté vers la reproduction, le conférencier a exhorté l’assistance à investir les richesses dans les secteurs productifs. En limitant au maximum ses besoins liés à la consommation.
L’orateur s’exprimait face à un parterre d’entrepreneurs chrétiens, qui ont pris d’assaut le complexe hôtelier Asthoria palace de Yopougon. Visiblement sous la muse, il les a sensibilisés sur les quatre formes d’intelligence. Le premier enseignement a porté sur l’intelligence markéting. Dans le monde des affaires, a exposé Ouffouet Kouassi, cette pratique consiste à identifier et créer le marché. Cela, en tenant compte des besoins présents et à venir. Elle implique de savoir se positionner sur le marché.
Concernant l’intelligence économique, l’orateur s’est voulu clair. La politique, a-t-il enseigné, commande de savoir surveiller son marché, au moyen de stratégies appropriées, innovantes. L’entrepreneur pourra ainsi, a poursuivi François Kouassi, mieux faire face à la concurrence, engranger des profits. Il a fait savoir que le procédé demande de toujours disposer d’autres plans, pour réorienter les affaires en cas d’échec.
A l’étape de l’intelligence émotionnelle, le conférencier a encouragé les auditeurs à dominer la peur de l’échec. En faisant preuve d’optimisme, se détournant des esprits négatifs, qui entravent le développement de la pensée. Il les a rassurés que le projet requiert une confiance en soi et en Dieu. Sans manquer de les inviter à avoir de l’empathie, se mettre souvent à la place de leurs collaborateurs. De cette façon, a conseillé François Kouassi, l’entrepreneur pourra comprendre leurs besoins, problèmes. Donc les résoudre, améliorer les relations, pour le dynamisme du groupe. L’intelligence financière, de l’avis du conférencier, appelle à privilégier les investissements à la consommation. Cette pratique, a insisté Ouffouet Kouassi, nécessite de planifier les dépenses, créer des actifs, pour produire d’autres richesses. En se fixant un salaire raisonnable.
Le président en exercice de la Ciec, Bah Oulaï Patrice, a dévoilé les intentions ayant présidé à la mise sur pied de la chambre. « Nous avons constaté qu’il y a très souvent des appels d’offre lancés par l’Etat. Mais ces projets sont généralement confiés aux entreprises étrangères. Alors que nous avons les compétences requises, pour les réaliser », a regretté Bah Patrice.
Le projet entend donc « regrouper tous les entrepreneurs chrétiens, pour travailler en synergie, créer des marchés entre eux, postuler aux appels d’offre de l’Etat », a-t-il accentué, le samedi 14 octobre 2023. Il s’exprimait en présence notamment du secrétaire général, Pli Ayemon, de Touré Yolande, membre de la Ciec.
La Chambre internationale des entrepreneurs chrétiens est née le 15 juillet 2023. Elle veut servir d’interface entre l’Etat, les investisseurs et entrepreneurs chrétiens. L’association est composée de membres actifs et d’honneur. Le droit d’adhésion est de 5000 F Cfa, sans cotisation mensuelle pour l’instant. Il est prévu une foire internationale des entrepreneurs chrétiens, en février 2024, juste après la Coupe d’Afrique des nations (Can). Le lancement officiel de la chambre aura lieu le 24 avril 2024.
AR